"Oui, j'ai vu et je rends ce témoignage: c'est lui le Fils de Dieu."
ChinaTown à Singapore
Aujourd'hui à la chapelle de l'HIA Desgenettes, messe pour la Paix, comme c'est l'usage au Diocèse aux Armées dans les premières semaines de Janvier, en écho à la Journée mondiale de la Paix le 1er janvier. C'est cette année providentiellement au cours de la Semaine mondiale de prière pour l'unité des chrétiens: le Concile Vatican II enseignait déjà que l'unité de l'Eglise est le gage le plus sûr de la paix du genre humain. Mais mais les chrétiens apparaissent divisés: alors? Alors le Saint Père notre Pape François, dans son message pour la Paix rappelle ce qui unit encore tous les chrétiens, ce qui est plus fort que nos péchés, et qui constitue la seule possibilité pour le monde de trouver la paix: avoir recours à la grâce de Jésus Christ, effusion de la miséricorde du Père. En effet, rappelle-t-il avec un courage et une lucidité que nous-mêmes n'avons pas: la fraternité est inscrite dans notre nature humaine, mais elle a été récusée, repoussée, refusée, lors du premier meurtre de l'Histoire, ce que confirme avec horreur toutes les manifestations contemporaines de la haine.
Comment ne pas penser, en ce jour où les familles de France marchent pour la défense de la Vie, à la plaie de l'avortement, le crime le plus odieux: meurtre d'un innocent qui ne saurait en aucune manière être considéré comme un agresseur, qui n'a même pas pour défense les pleurs d'un nouveau-né (Jean Paul II, 1995).
