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vendredi 18 avril 2014
SEMAINE SAINTE
jeudi 10 avril 2014
Entretien du Jeudi avec les Hospitaliers
Aujourd'hui, cinquième et dernier entretien avec les Hospitaliers
Salvifici Doloris
SD 19 "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" On peut dire que le Christ, par la profondeur divine de l'union filiale à son Père, perçoit d'une façon humainement inexprimable la souffrance qu'est la séparation, le rejet du Père, la rupture avec Dieu. Mais c'est justement par cette souffrance qu'il opère la Rédemption et qu'il peut dire en expirant: "Tout est accompli". La souffrance humaine a atteint son sommet dans la passion du Christ. Et simultanément, elle a été liée à l'amour, à l'amour qui crée le bien, en le tirant même du mal, en le tirant au moyen de la souffrance. En opérant la Rédemption par la souffrance, le Christ a élevé en même temps la souffrance humaine jusqu'à lui donner valeur de Rédemption. Tout homme peut donc, dans sa souffrance, participer à la souffrance rédemptrice du Christ.
SD 20-22 L'éloquence de la Croix et de la mort est complétée, par l'éloquence de la Résurrection. L'homme trouve dans la Résurrection une lumière complètement nouvelle qui l'aide à se frayer un chemin à travers les ténèbres épaisses des humiliations, des doutes, du désespoir et de la persécution. La Résurrection a révélé cette gloire qui, dans la Croix du Christ, était complètement obscurcie par l'immensité de la souffrance. Si en effet la Croix a représenté aux yeux des hommes le dépouillement du Christ, elle a représenté en même temps aux yeux de Dieu son élévation. Sur la Croix, en accomplissant la volonté de son Père, il s'est réalisé en même temps lui-même. La souffrance est aussi un appel à manifester la grandeur morale de l'homme, sa maturité spirituelle: dans leurs souffrances à tous, est confirmée d'une manière particulière la haute dignité de l'homme.
SD 23 Le Christ meurt cloué sur la Croix. Mais si en même temps, dans cette faiblesse et cette impuissance humaine, s'accomplit son élévation, confirmée par la force de la résurrection, cela signifie que les faiblesses de toutes les souffrances humaines peuvent être pénétrées de la puissance de Dieu qui s'est manifestée dans la Croix du Christ. Souffrir signifie devenir particulièrement réceptif, particulièrement ouvert à l'action des forces salvifiques de Dieu offertes à l'humanité dans le Christ. Ce renouvellement d'énergie spirituelle de l'homme au milieu des épreuves et des tribulations est la vocation spéciale de ceux qui communient aux souffrances du Christ. Par la persévérance dans l'acceptation de ce qui dérange et fait mal, l'homme libère l'espérance, qui maintient en lui la conviction que la souffrance ne l'emportera pas sur lui: en ce sens de la vie, l'homme se retrouve alors qu'il est au fond même de la souffrance; il retrouve "l'âme" qu'il croyait avoir "perdue" à cause de la souffrance.
SD 24-25 L'ultime étape de l'itinéraire spirituel lié à la souffrance indique l'espace dans lequel les souffrances humaines complètent les souffrances du Christ. L'Eglise, qui puise sans cesse aux sources infinies de la Rédemption, est précisément la dimension dans laquelle la souffrance rédemptrice du Christ peut être constamment complétée par la souffrance de l'homme. Et c'est pourquoi aussi elle a une valeur spéciale aux yeux de l'Eglise. Elle est un bien, devant lequel l'Eglise s'incline avec vénération, dans toute la profondeur de sa foi en la Rédemption. A travers les siècles et les générations humaines, on a constaté que dans la souffrance se cache une force particulière qui rapproche intérieurement l'homme du Christ, une grâce spéciale: lorsque la personne humaine se trouve presque dans l'impossibilité de vivre et d'agir, la maturité intérieure et la grandeur spirituelle deviennent d'autant plus évidentes, et elles constituent une leçon émouvante pour les personnes qui jouissent d'une santé normale. C'est le Christ qui transforme, en un sens, la substance même de la vie spirituelle, en donnant à la personne qui souffre une place à côté de lui.
SD 26-27 Le Rédempteur crucifié -comme Maître et Guide intérieur- enseigne à ses frères et à ses sœurs qui souffrent, cet admirable échange situé au cœur même du mystère de la Rédemption. La souffrance, en soi, c'est éprouver le mal. Mais le Christ en a fait le fondement le plus solide du bien définitif, c'est-à-dire du bien du salut éternel. Le divin Rédempteur veut pénétrer l'âme de toute personne qui souffre par l'intermédiaire du cœur de sa très sainte Mère, prémices et sommet de tous les rachetés. La réponse qui vient ainsi dans cette participation, est par-dessus tout, un appel. Elle est une vocation. Le Christ n'explique pas abstraitement les raisons de la souffrance, mais avant tout il dit: "Suis-moi"! Viens! Prends part avec ta souffrance à cette œuvre de salut du monde qui s'accomplit par ma propre souffrance! Par ma Croix! Ce sens salvifique de la souffrance descend au niveau de l'homme et devient en quelque sorte sa réponse personnelle. C'est alors que l'homme trouve dans sa souffrance la paix intérieure et même la joie spirituelle. Non seulement il est utile aux autres, mais en outre, il accomplit un service irremplaçable: la médiation et la source des bienfaits indispensables au salut du monde. Cette souffrance, plus que tout autre chose, ouvre le chemin à la grâce qui transforme les âmes.
SD 27-31 Dans le combat "cosmique" entre les forces spirituelles du bien et celles du mal, les souffrances humaines, unies à la souffrance rédemptrice du Christ, constituent un soutien particulier pour les forces du bien, en ouvrant la route au triomphe de ces forces salvifiques. C'est pourquoi l'Eglise voit dans tous les frères et les sœurs souffrants du Christ comme un sujet multiple de sa force surnaturelle. Que de fois les pasteurs de l'Eglise ont recours à eux, précisément parce qu'ils cherchent près d'eux aide et soutien! Les sources de la force divine jaillissent vraiment au cœur de la faiblesse humaine. Ceux qui participent aux souffrances du Christ conservent dans leurs propres souffrances une parcelle tout à fait particulière du trésor infini de la Rédemption du monde, et ils peuvent partager ce trésor avec les autres.
Plus l'homme est menacé par le péché que le monde actuel porte en lui-même, et plus est éloquente la souffrance humaine en elle-même. Et plus aussi l'Eglise éprouve le besoin de recourir à la valeur des souffrances humaines pour le salut du monde. Car la souffrance s'y trouve également pour libérer dans l'homme ses capacités d'aimer, très précisément ce don désintéressé du propre "moi" au profit d'autrui, de ceux qui souffrent. Le monde de la souffrance humaine ne cesse d'appeler, pour ainsi dire, un monde autre: celui de l'amour humain; et cet amour désintéressé, qui s'éveille dans le cœur de l'homme et se manifeste dans ses actions, il le doit en un certain sens à la souffrance.
Tel est le sens, véritablement surnaturel et en même temps humain, de la souffrance. Surnaturel, parce qu'il s'enracine dans le divin mystère de la Rédemption du monde, et profondément humain, parce qu'en lui l'homme se reconnaît lui-même dans sa dignité et sa mission propre. "Par le Christ et dans le Christ s'éclaire l'énigme de la douleur et de la mort".
SUR LA VALEUR SALVIFIQUE DE LA SOUFFRANCE
DANS LA VIE DE L'EGLISE ET DU MONDE (5/5)
Salvifici Doloris
SD 19 "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" On peut dire que le Christ, par la profondeur divine de l'union filiale à son Père, perçoit d'une façon humainement inexprimable la souffrance qu'est la séparation, le rejet du Père, la rupture avec Dieu. Mais c'est justement par cette souffrance qu'il opère la Rédemption et qu'il peut dire en expirant: "Tout est accompli". La souffrance humaine a atteint son sommet dans la passion du Christ. Et simultanément, elle a été liée à l'amour, à l'amour qui crée le bien, en le tirant même du mal, en le tirant au moyen de la souffrance. En opérant la Rédemption par la souffrance, le Christ a élevé en même temps la souffrance humaine jusqu'à lui donner valeur de Rédemption. Tout homme peut donc, dans sa souffrance, participer à la souffrance rédemptrice du Christ.
SD 20-22 L'éloquence de la Croix et de la mort est complétée, par l'éloquence de la Résurrection. L'homme trouve dans la Résurrection une lumière complètement nouvelle qui l'aide à se frayer un chemin à travers les ténèbres épaisses des humiliations, des doutes, du désespoir et de la persécution. La Résurrection a révélé cette gloire qui, dans la Croix du Christ, était complètement obscurcie par l'immensité de la souffrance. Si en effet la Croix a représenté aux yeux des hommes le dépouillement du Christ, elle a représenté en même temps aux yeux de Dieu son élévation. Sur la Croix, en accomplissant la volonté de son Père, il s'est réalisé en même temps lui-même. La souffrance est aussi un appel à manifester la grandeur morale de l'homme, sa maturité spirituelle: dans leurs souffrances à tous, est confirmée d'une manière particulière la haute dignité de l'homme.
SD 23 Le Christ meurt cloué sur la Croix. Mais si en même temps, dans cette faiblesse et cette impuissance humaine, s'accomplit son élévation, confirmée par la force de la résurrection, cela signifie que les faiblesses de toutes les souffrances humaines peuvent être pénétrées de la puissance de Dieu qui s'est manifestée dans la Croix du Christ. Souffrir signifie devenir particulièrement réceptif, particulièrement ouvert à l'action des forces salvifiques de Dieu offertes à l'humanité dans le Christ. Ce renouvellement d'énergie spirituelle de l'homme au milieu des épreuves et des tribulations est la vocation spéciale de ceux qui communient aux souffrances du Christ. Par la persévérance dans l'acceptation de ce qui dérange et fait mal, l'homme libère l'espérance, qui maintient en lui la conviction que la souffrance ne l'emportera pas sur lui: en ce sens de la vie, l'homme se retrouve alors qu'il est au fond même de la souffrance; il retrouve "l'âme" qu'il croyait avoir "perdue" à cause de la souffrance.
SD 24-25 L'ultime étape de l'itinéraire spirituel lié à la souffrance indique l'espace dans lequel les souffrances humaines complètent les souffrances du Christ. L'Eglise, qui puise sans cesse aux sources infinies de la Rédemption, est précisément la dimension dans laquelle la souffrance rédemptrice du Christ peut être constamment complétée par la souffrance de l'homme. Et c'est pourquoi aussi elle a une valeur spéciale aux yeux de l'Eglise. Elle est un bien, devant lequel l'Eglise s'incline avec vénération, dans toute la profondeur de sa foi en la Rédemption. A travers les siècles et les générations humaines, on a constaté que dans la souffrance se cache une force particulière qui rapproche intérieurement l'homme du Christ, une grâce spéciale: lorsque la personne humaine se trouve presque dans l'impossibilité de vivre et d'agir, la maturité intérieure et la grandeur spirituelle deviennent d'autant plus évidentes, et elles constituent une leçon émouvante pour les personnes qui jouissent d'une santé normale. C'est le Christ qui transforme, en un sens, la substance même de la vie spirituelle, en donnant à la personne qui souffre une place à côté de lui.
SD 26-27 Le Rédempteur crucifié -comme Maître et Guide intérieur- enseigne à ses frères et à ses sœurs qui souffrent, cet admirable échange situé au cœur même du mystère de la Rédemption. La souffrance, en soi, c'est éprouver le mal. Mais le Christ en a fait le fondement le plus solide du bien définitif, c'est-à-dire du bien du salut éternel. Le divin Rédempteur veut pénétrer l'âme de toute personne qui souffre par l'intermédiaire du cœur de sa très sainte Mère, prémices et sommet de tous les rachetés. La réponse qui vient ainsi dans cette participation, est par-dessus tout, un appel. Elle est une vocation. Le Christ n'explique pas abstraitement les raisons de la souffrance, mais avant tout il dit: "Suis-moi"! Viens! Prends part avec ta souffrance à cette œuvre de salut du monde qui s'accomplit par ma propre souffrance! Par ma Croix! Ce sens salvifique de la souffrance descend au niveau de l'homme et devient en quelque sorte sa réponse personnelle. C'est alors que l'homme trouve dans sa souffrance la paix intérieure et même la joie spirituelle. Non seulement il est utile aux autres, mais en outre, il accomplit un service irremplaçable: la médiation et la source des bienfaits indispensables au salut du monde. Cette souffrance, plus que tout autre chose, ouvre le chemin à la grâce qui transforme les âmes.
SD 27-31 Dans le combat "cosmique" entre les forces spirituelles du bien et celles du mal, les souffrances humaines, unies à la souffrance rédemptrice du Christ, constituent un soutien particulier pour les forces du bien, en ouvrant la route au triomphe de ces forces salvifiques. C'est pourquoi l'Eglise voit dans tous les frères et les sœurs souffrants du Christ comme un sujet multiple de sa force surnaturelle. Que de fois les pasteurs de l'Eglise ont recours à eux, précisément parce qu'ils cherchent près d'eux aide et soutien! Les sources de la force divine jaillissent vraiment au cœur de la faiblesse humaine. Ceux qui participent aux souffrances du Christ conservent dans leurs propres souffrances une parcelle tout à fait particulière du trésor infini de la Rédemption du monde, et ils peuvent partager ce trésor avec les autres.
Plus l'homme est menacé par le péché que le monde actuel porte en lui-même, et plus est éloquente la souffrance humaine en elle-même. Et plus aussi l'Eglise éprouve le besoin de recourir à la valeur des souffrances humaines pour le salut du monde. Car la souffrance s'y trouve également pour libérer dans l'homme ses capacités d'aimer, très précisément ce don désintéressé du propre "moi" au profit d'autrui, de ceux qui souffrent. Le monde de la souffrance humaine ne cesse d'appeler, pour ainsi dire, un monde autre: celui de l'amour humain; et cet amour désintéressé, qui s'éveille dans le cœur de l'homme et se manifeste dans ses actions, il le doit en un certain sens à la souffrance.
Tel est le sens, véritablement surnaturel et en même temps humain, de la souffrance. Surnaturel, parce qu'il s'enracine dans le divin mystère de la Rédemption du monde, et profondément humain, parce qu'en lui l'homme se reconnaît lui-même dans sa dignité et sa mission propre. "Par le Christ et dans le Christ s'éclaire l'énigme de la douleur et de la mort".
dimanche 6 avril 2014
Congrès HNDA
4-6 avril 2014
Congrès de l'Hospitalité Notre Dame des Armées
Domaine Lyon Saint Joseph
DEUX
SACREMENTS DE GUERISON
La maladie : question essentiellement spirituelle
et non pas d'abord problème technologique.
Maladie
et péché / mort et résurrection / confession et guérison
Jn
9, 1...41
En
sortant, Jésus vit sur son passage un homme qui était aveugle de
naissance. Ses disciples l'interrogèrent : « Rabbi,
pourquoi cet homme est-il né aveugle ? Est-ce lui qui a
péché, ou bien ses parents ? » Jésus répondit :
« Ni lui, ni ses parents. Mais l'action de Dieu devait se
manifester en lui. Il nous faut réaliser l'action de celui qui m'a
envoyé, pendant qu'il fait encore jour ; déjà la nuit
approche, et personne ne pourra plus agir. Tant que je suis dans le
monde, je suis la lumière du monde. » ..
..
Pour la seconde fois, les pharisiens convoquèrent l'homme qui avait
été aveugle, et ils lui dirent : « Rends gloire à
Dieu ! Nous savons, nous, que cet homme est un pécheur. »
Il répondit: « Est-ce un pécheur ? Je n'en sais
rien ; mais il y a une chose que je sais : j'étais
aveugle, et maintenant je vois. » Ils lui dirent alors :
« Comment a-t-il fait pour t'ouvrir les yeux ? » Il
leur répondit : « Je vous l'ai déjà dit, et vous n'avez
pas écouté. Pourquoi voulez-vous m'entendre encore une fois ?
Serait-ce que vous aussi vous voulez devenir ses disciples ? »
Ils se mirent à l'injurier : « C'est toi qui es son
disciple ; nous, c'est de Moïse que nous sommes les disciples.
Moïse, nous savons que Dieu lui a parlé ; quant à celui-là,
nous ne savons pas d'où il est. » L'homme leur répondit :
« Voilà bien ce qui est étonnant ! Vous ne savez pas
d'où il est, et pourtant il m'a ouvert les yeux. Comme chacun
sait, Dieu n'exauce pas les pécheurs, mais si quelqu'un l'honore et
fait sa volonté, il l'exauce. Jamais encore on n'avait entendu
dire qu'un homme ait ouvert les yeux à un aveugle de naissance. Si
cet homme-là ne venait pas de Dieu, il ne pourrait rien faire. »
Ils répliquèrent : « Tu es tout entier plongé dans
le péché depuis ta naissance, et tu nous fais la leçon ? »
Et ils le jetèrent dehors.
…
Jésus dit alors : « Je suis venu en ce monde
pour une remise en question : pour que ceux qui ne voient
pas puissent voir, et que ceux qui voient deviennent aveugles. »
Des pharisiens qui se trouvaient avec lui entendirent ces paroles et
lui dirent : « Serions-nous des aveugles, nous aussi ? »
Jésus leur répondit: « Si vous étiez des aveugles, vous
n'auriez pas de péché ; mais du moment que vous dites :
« Nous voyons ! » votre péché demeure. »
Jn
11, 1...45
Un
homme était tombé malade. C'était Lazare, de Béthanie, le
village de Marie et de sa sœur Marthe. .. Donc, les deux sœurs
envoyèrent dire à jésus : « Seigneur, celui que tu
aimes est malade. » En apprenant cela, Jésus dit :
« Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la
gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. Quand il apprit
que celui-ci était malade, il demeura pourtant deux jours à
l'endroit où il se trouvait ; alors seulement il dit aux
disciples : « Revenons en Judée. » Les disciples
lui dirent : « Rabbi, tout récemment, les Juifs
cherchaient à te lapider, et tu retournes là-bas ? »
Jésus répondit : Ne fait-il pas jour pendant douze heures ?
Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas,
parce qu'il voit la lumière de ce monde ; mais celui qui marche
pendant la nuit trébuche, parce que la
lumière n'est pas en lui. » Après ces paroles, il
ajouta : « Lazare, notre ami, s'est endormi ; mais je
m'en vais le tirer de ce sommeil. » Les disciples lui dirent
alors : « Seigneur, s'il s'est endormi, il sera sauvé. »
Car ils pensaient que Jésus voulait parler du sommeil, tandis qu'il
parlait de la mort. Alors il leur dit clairement : « Lazare
est mort, et je me réjouis de n'avoir pas été là, à cause de
vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! »
Thomas (dont le nom signifie : « Jumeau ») dit aux
autres disciples : « Allons-y nous aussi, pour mourir avec
lui ! »
…
Lorsque Marthe apprit l'arrivée de Jésus, elle partit
à sa rencontre, tandis que Marie restait à la maison. Marthe dit à
Jésus : « Seigneur, si tu avais été là, mon frère
ne serait pas mort. Mais je sais que, maintenant encore, Dieu
t'accordera tout ce que tu lui demanderas. » Jésus lui dit :
« ton frère ressuscitera. » Marthe reprit : « Je
sais qu'il ressuscitera au dernier jour, à la résurrection. »
Jésus lui dit : « Moi, je suis la résurrection et la
vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra ; et
tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra
jamais. Crois-tu cela ? » Elle répondit: « Oui,
Seigneur, tu es le Messie, je le crois ; tu es le Fils de Dieu,
celui qui vient dans le monde. »..
..
Il demanda : « Où l'avez-vous déposé ? » Il
lui répondirent : « Viens voir, Seigneur. » Alors
Jésus pleura. Les
Juifs se dirent : «Voyez comme il l'aimait ! » mais
certains d'entre eux disaient : « Lui qui a ouvert les
yeux de l'aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus
repris par l'émotion, arriva au tombeau. C'était une grotte fermée
par une pierre. Jésus dit : « Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du mort, lui dit : « Mais,
Seigneur, il sent déjà ; voilà quatre jours qu'il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe : « Ne te l'ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » On enleva donc
la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père,
je te rends grâce parce que tu m'as exaucé. Je savais bien, moi,
que tu m'exauces toujours, mais si j'ai parlé, c'est pour cette
foule qui est autour de moi, afin qu'ils croient que tu m'as
envoyé. » Après cela, il cria d'une voix forte :
« Lazare, viens dehors ! » Et
le mort sortit, les pieds et les mains attachés, le visage enveloppé
d'un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et
laissez-le aller. »
Jc
5, 7-20
Frères,
ne gémissez pas les uns contre les autres, ainsi vous ne
serez pas jugés. Voyez : le Juge est à notre porte. …
Frères, prenez pour modèles d'endurance et de patience
les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur. Voyez :
nous proclamons heureux ceux qui tiennent bon. Vous avez entendu dire
comment Job a tenu bon, et vous avez vu ce qu'il la fin le
Seigneur a fait pour lui, car le Seigneur est tendre et
miséricordieux.
Et
avant tout, mes frères, ne faites pas de serment : ne jurez ni
par le ciel ni par la terre, ni d'aucune manière ; que votre
« oui » soit un « oui », que votre « non »
soit un « non », ainsi vous ne risquerez pas d'être
condamnés. Si l'un de vous est dans la souffrance, qu'il prie ;
si quelqu'un est dans la joie, qu'il chante le Seigneur. Si
l'un de vous est malade, qu'il appelle ceux qui exercent dans
l'Eglise la fonction d'Anciens : ils prieront sur lui après
lui avoir fait une onction d'huile au nom du Seigneur.
Cette prière inspirée par la foi sauvera le malade :
le Seigneur le relèvera et, s'il a commis des péchés, il recevra
le pardon. Reconnaissez vos péchés les uns devant les
autres, et priez les uns pour les autres afin d'être guéris,
car la supplication du juste agit avec beaucoup de puissance. Le
prophète Elie n'était qu'un homme comme nous ;
pourtant, lorsqu'il a prié avec insistance pour qu'il ne pleuve pas,
il n'a pas plu pendant trois ans et demi ; puis il pria encore
une fois, et le ciel donna la pluie, et la terre produisit sa
récolte.
Mes
frères, si l'un de vous s'égare loin de la vérité et si quelqu'un
l'amène à se convertir, alors, sachez-le : celui qui ramène
un pécheur du chemin où il s'égarait se sauvera lui-même et
couvrira une multitude de péchés.
Le
Missel Romain. Les prières de guérison
…
accorde à nos frères malades la force de lutter
pour guérir : qu'ils découvrent dans leur épreuve combien
tu peux être proche d'eux par des frères qui soutiennent
leur courage, par l'espérance que tu leur donnes en Jésus
Christ.
..exauce-nous
quand nous t'implorons pour tes serviteurs éprouvés par la
maladie : fais qu'ils retrouvent la santé et puissent te
rendre grâce dans l’assemblée de tes fidèles.
Pour
répondre à l'angoisse de ceux qui souffrent, tu as envoyé,
Seigneur, ton propre Fils dans le monde, et il est devenu l'homme des
douleurs ; entends notre prière et la plainte des malades, ne
laisse pas le mal les détourner de toi ; montre-leur que la
souffrance ne peut être vaine s'ils l'endurent dans la Passion du
Christ, pour leur salut et celui de leurs frères.
Accueille,
Seigneur, l'offrande et la prière que nous te présentons pour les
malades : en s'unissant au Christ immolé pour les
hommes, qu'ils reçoivent de croire que tu les aimes en lui ;
qu'ils soient aux yeux des bien-portants les signes que l'Esprit
travaille ce monde.
..
que cette eucharistie suscite parmi nous des frères qui les
entourent de ta tendresse et les aident à guérir en
soutenant leur patience.
...
viens au secours de nos frères malades : qu'il
retrouvent, s'il est possible, la santé et puissent rendre grâce
avec toi en reprenant dans ton corps leur
place parmi nous.
Congrégation
pour la Doctrine de la Foi,
Instruction
sur les prières pour obtenir de Dieu la guérison (14 sept 2000).
2
L'acceptation de la
volonté de Dieu étant acquise, le désir du malade d'obtenir la
guérison est une chose bonne et profondément humaine, surtout quand
elle se traduit par la prière confiante adressée à Dieu.
Plusieurs psaumes
reviennent
à une supplication pour la guérison.
Pendant
la vie publique de Jésus, plusieurs malades se tournent vers lui,.
.. les évangiles ne contiennent
aucun exemple où ces prières soient blâmées. La seule fois où le
Seigneur se plaint, c'est à propos d'un manque de foi éventuel:
«Si tu peux! Tout est possible à celui qui croit»..
Non
seulement la prière des fidèles qui demandent leur guérison ou
celle d'un autre est louable, mais l'Eglise, dans sa liturgie,
demande au Seigneur la santé des malades.
(…)
Évidemment, le recours à la prière n'exclut pas, mais encourage
à faire usage des moyens naturels utiles pour conserver et recouvrer
la santé. Il incite les fils
de l'Eglise à prendre soin des malades et à leur apporter
soulagement dans le corps et dans l'esprit, en cherchant à vaincre
la maladie.
4
Les Père de l'Eglise (…) Les rites liturgiques tant
occidentaux qu'orientaux
5
L'histoire de l'Eglise n'a
pas manqué de saints thaumaturges qui ont opéré des
guérisons miraculeuses.
Les
guérisons liées aux lieux de prière (…)
par exemple à Lourdes, depuis plus d'un siècle.
(..)
dans les assemblées de
prière organisées pour demander à Dieu des guérisons, il serait
arbitraire d'attribuer un «charisme de guérison»
à une quelconque catégorie de participants, par exemple aux
dirigeants du groupe; il ne reste plus qu'à se fier à la
volonté souveraine de l'Esprit Saint qui
donne à certains un charisme spécial de guérison pour manifester
la force de la grâce du Ressuscité.
Ce
qu'il reste à souffrir des épreuves du Christ (cf. Col 1, 24)
je l'accomplis dans ma
propre chair pour son corps qui est l'Eglise :
la
peine des malades et notre conversion ;
notre
charité et leur guérison.
Ils ont l'Onction ;
nous avons la Confession.
jeudi 3 avril 2014
Chapelet des Malades: mystères douloureux
Aujourd'hui, chapelet avec et pour les Malades à l'oratoire de l'HIA Desgenettes. En préparation du temps de la Passion sur lequel débouche le Carême Dimanche prochain, vous pouvez retrouver sur le site de la Confrérie du saint Rosaire, la méditation des Mystères douloureux:
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