lundi 18 novembre 2013

"Je crois en l'Esprit Saint."


Aujourd'hui, messe de Funérailles à la chapelle. Pour les derniers jours de l'Année de la Foi, vous avez choisi des textes qui nous conduisent au sources même de l'espérance. En effet, si nous ne croyons pas à l'au-delà, si nous ne croyons pas à l'immortalité de l'âme, si nous ne croyons pas que Dieu existe et qu'il nous aime, si nous ne croyons pas que Jésus a donné sa vie pour nous sauver, si nous ne croyons pas qu'il est toujours vivant, ressuscité: alors nous sommes comme les païens qui n'ont pas d'espérance.
Quand donc, Jésus dit: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul, m'ais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit; il ne nous propose pas une simple image de la résurrection, mais il révèle ce que lui-même va vivre, il nous donne part à son propre mystère.


dimanche 17 novembre 2013

Pèlerinage Militaire Régional à Ars

"Je crois en Jésus Christ, qui reviendra juger les vivants et les morts."

Tu m'as montré le chemin d'Ars, je te montrerai le chemin du ciel

L'Eucharistie: porte de l'espérance
  • Il est grand le mystère de la foi
  • Convertissez ma paroisse
  • Contient tout le trésor spirituel de l'Eglise
  • Chemin intérieur de l'apparence à la réalité du Christ avec nous comme il l'a promis, et à l'Agneau debout et comme immolé au Ciel
  • Viatique et banquet eschalotolgique
  • Heureux ces serviteurs à veiller il les fera mettre à table
  • Celui qui mange ma chair, je le ressusciterai
  • Ave verum sacrifice de la croix et corps ressuscité, ardemment j'ai désiré manger cette pâque et n'en mangerai plus jusqu'au Royaume comme vin nouveau
  • JP II Eglise en Europe ne pourra annoncer l'espérance au continent que si retrouve le sens de la présence de Jésus en son sein: Eucharistie et Sacerdoce


jeudi 14 novembre 2013

Entretien du Jeudi avec les Hospitaliers



SUR LA VALEUR SALVIFIQUE DE LA SOUFFRANCE
DANS LA VIE DE L'EGLISE ET DU MONDE (1/5)

Lumen Fidei
16. La preuve la plus grande de la fiabilité de l’amour du Christ se trouve dans sa mort pour l’homme. Si donner sa vie pour ses amis est la plus grande preuve d’amour (cf. Jn 15, 13), Jésus a offert la sienne pour tous, même pour ceux qui étaient des ennemis, pour transformer leur coeur. Voilà pourquoi, selon les évangélistes, le regard de foi culmine à l’heure de la Croix, heure en laquelle resplendissent la grandeur et l’ampleur de l’amour divin. Saint Jean place ici son témoignage solennel quand, avec la Mère de Jésus, il contempla celui qu’ils ont transpercé (cf. Jn 19, 37). « Celui qui a vu rend témoignage — son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai — pour que vous aussi vous croyiez » (Jn 19, 35). F. M. Dostoïevski, dans son oeuvre L’idiot, fait dire au protagoniste, le prince Mychkine, à la vue du tableau du Christ mort au sépulcre, oeuvre de Hans Holbein le Jeune : « En regardant ce tableau un croyant peut perdre la foi ». La peinture représente en effet, de façon très crue, les effets destructeurs de la mort sur le corps du Christ. Toutefois, c’est justement dans la contemplation de la mort de Jésus que la foi se renforce et reçoit une lumière éclatante, quand elle se révèle comme foi dans son amour inébranlable pour nous, amour qui est capable d’entrer dans la mort pour nous sauver. Il est possible de croire dans cet amour, qui ne s’est pas soustrait à la mort pour manifester combien il m’aime ; sa totalité l’emporte sur tout soupçon et nous permet de nous confier pleinement au Christ.
17. Maintenant, à la lumière de sa Résurrection, la mort du Christ dévoile la fiabilité totale de l’amour de Dieu. En tant que ressuscité, le Christ est témoin fiable, digne de foi (cf. Ap 1, 5 ; He 2, 17), appui solide pour notre foi. « Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est votre foi ! », affirme saint Paul (1 Co 15, 17). Si l’amour du Père n’avait pas fait ressusciter Jésus d’entre les morts, s’il n’avait pas pu redonner vie à son corps, alors il ne serait pas un amour pleinement fiable, capable d’illuminer également les ténèbres de la mort. … la fiabilité de Jésus, qui se fonde, oui, dans son amour jusqu’à la mort, mais aussi dans son être Fils de Dieu. Justement parce que Jésus est le Fils, parce qu’il est absolument enraciné dans le Père, il a pu vaincre la mort et faire resplendir la plénitude de la vie. Notre culture a perdu la perception de cette présence concrète de Dieu, de son action dans le monde. Nous pensons que Dieu se trouve seulement au-delà, à un autre niveau de réalité, séparé de nos relations concrètes. Mais s’il en était ainsi, si Dieu était incapable d’agir dans le monde, son amour ne serait pas vraiment puissant, vraiment réel, et il ne serait donc pas même un véritable amour, capable d’accomplir le bonheur qu’il promet. Croire ou ne pas croire en lui serait alors tout à fait indifférent. Les chrétiens, au contraire, confessent l’amour concret et puissant de Dieu, qui agit vraiment dans l’histoire et en détermine le destin final, amour que l’on peut rencontrer, qui s’est pleinement révélé dans la Passion, Mort et Résurrection du Christ.

56. En écrivant aux chrétiens de Corinthe sur ses tribulations et ses souffrances, saint Paul met en relation sa foi avec la prédication de l’Évangile. Il dit, en effet, que s’accomplit le passage de l’Écriture : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé » (2 Co 4, 13). L’Apôtre se réfère à une expression du Psaume 116, où le psalmiste s’exclame : « Je crois lors même que je dis : je suis trop malheureux » (v. 10). Parler de la foi amène à parler aussi des épreuves douloureuses, mais justement Paul voit en elles l’annonce la plus convaincante de l’Évangile ; parce que c’est dans la faiblesse et dans la souffrance qu’émerge et se découvre la puissance de Dieu qui dépasse notre faiblesse et notre souffrance. L’Apôtre même se trouve dans une situation de mort, qui deviendra vie pour les chrétiens (cf. 2 Co 4, 7-12). À l’heure de l’épreuve, la foi nous éclaire, et dans la souffrance et dans la faiblesse nous apparaît clairement que « (…) ce n’est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur » (2 Co 4, 5). Le chapitre 11 de la Lettre aux Hébreux se conclut par la référence à ceux qui ont souffert pour la foi (cf. 11, 35-38), parmi lesquels une place particulière est attribuée à Moïse, qui a pris sur lui l’opprobre du Christ (cf. v. 26). Le chrétien sait que la souffrance ne peut être éliminée, mais qu’elle peut recevoir un sens, devenir acte d’amour, confiance entre les mains de Dieu qui ne nous abandonne pas et, de cette manière, être une étape de croissance de la foi et de l’amour. En contemplant l’union du Christ avec le Père, même au moment de la souffrance la plus grande sur la croix (cf. Mc15, 34), le chrétien apprend à participer au regard même de Jésus. Par conséquent la mort est éclairée et peut être vécue comme l’ultime appel de la foi, l’ultime « Sors de la terre », l’ultime « Viens ! » prononcé par le Père, à qui nous nous remettons dans la confiance qu’il nous rendra forts aussi dans le passage définitif.

57. La lumière de la foi ne nous fait pas oublier les souffrances du monde. Pour combien d’hommes et de femmes de foi, les personnes qui souffrent ont été des médiatrices de lumière ! Ainsi le lépreux pour saint François d’Assise, ou pour la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, ses pauvres. Ils ont compris le mystère qui est en eux. En s’approchant d’eux, ils n’ont certes pas effacé toutes leurs souffrances, ni n’ont pu leur expliquer tout le mal. La foi n’est pas une lumière qui dissiperait toutes nos ténèbres, mais la lampe qui guide nos pas dans la nuit, et cela suffit pour le chemin. À l’homme qui souffre, Dieu ne donne pas un raisonnement qui explique tout, mais il offre sa réponse sous la forme d’une présence qui accompagne, d’une histoire de bien qui s’unit à chaque histoire de souffrance pour ouvrir en elle une trouée de lumière. Dans le Christ, Dieu a voulu partager avec nous cette route et nous offrir son regard pour y voir la lumière. Le Christ est celui qui, en ayant supporté la souffrance, « est le chef de notre foi et la porte à la perfection » (He 12, 2).
La souffrance nous rappelle que le service rendu par la foi au bien commun est toujours service d’espérance, qui regarde en avant, sachant que c’est seulement de Dieu, de l’avenir qui vient de Jésus ressuscité, que notre société peut trouver ses fondements solides et durables. En ce sens, la foi est reliée à l’espérance parce que, même si notre demeure terrestre vient à être détruite, nous avons une demeure éternelle que Dieu a désormais inaugurée dans le Christ, dans son corps (cf. 2 Co 4, 16-5, 5). Le dynamisme de foi, d’espérance et de charité (cf. 1 Th 1, 3 ; 1 Co 13, 13) nous fait ainsi embrasser les préoccupations de tous les hommes, dans notre marche vers cette ville, « dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (He 11, 10), parce que « l’espérance ne déçoit point » (Rm 5, 5).

Dans l’unité avec la foi et la charité, l’espérance nous projette vers un avenir certain, qui se situe dans une perspective différente des propositions illusoires des idoles du monde, mais qui donne un nouvel élan et de nouvelles forces à la vie quotidienne. Ne nous faisons pas voler l’espérance, ne permettons pas qu’elle soit rendue vaine par des solutions et des propositions immédiates qui nous arrêtent sur le chemin, qui « fragmentent » le temps, le transformant en moments ; c’est le temps qui gouverne les moments, qui les éclaire et les transforme en maillons d’une chaîne, d’un processus. L’espace fossilise le cours des choses, le temps projette au contraire vers l’avenir et incite à marcher avec espérance.

mardi 5 novembre 2013

Premier Mardi du mois: messe avec et pour les malades

"Je crois en Dieu, créateur du ciel et de la terre."


Alors que nous prions pour les malades, pour ceux qui les soignent et ceux qui les servent, la Parole de Dieu nous rappelle qu'ils sont les invités de Dieu. Ce mystère de la miséricorde divine qui nous rejoint auprès des malades, est annoncé par saint Paul dans la simplicité et la joie de la foi: celui qui se dévoue aux malheureux, qu'il ait le sourire.

dimanche 3 novembre 2013

Messe de suffrage pour les défunts de l'année

"Je crois à la rémission des péchés."

Le Toulinguet au petit matin (mer d'Iroise)

Aujourd'hui, Messe de suffrage pour les Défunts de l'année dont les funérailles ont été célébrées à la chapelle de l'HIA Desgenettes.
Tandis que nous prions pour nos défunts, l'Evangile annonce: le Fils de l'Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Nous comprenons d'emblée le naufrage de la mort auquel nous arrache l'espérance chrétienne de la résurrection. Mais plus profondément il nous faut comprendre que Jésus Christ nous arrache à la deuxième mort, comme l'appelle l'Apocalypse, la mort éternelle, la damnation que méritent nos péchés, si nous ne nous ouvrons pas à son pardon.