Cher Amis, Vous trouverez sur ce site des informations utiles pour vous-mêmes et vos proches. Que Dieu vous garde. Aum Guy Vandevelde اليكم ارشادات مختلفة لفائدتكم واقاربكم حفظكم الله
mercredi 30 octobre 2013
"Je crois en Jésus Christ, qui est mort et a été enseveli."
Aujourd'hui, messe de funérailles à la chapelle. Des Anciens Enfants de Troupe, nous retenons la devise: pour la patrie, toujours présents. Pour ses frères aussi, en s'efforçant d'améliorer leur sort. Mais ce sens de cheminement dans l'existence achoppe: nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous connaître le chemin? Jésus est lui-même le chemin. En ces dernières semaines de l'Année de la Foi, peut-être faut-il retrouver la simplicité de la foi. Lorsque l'Apôtre nous dit "ils se sont endormis": croyons-nous tout simplement qu'ils dorment? C'est pourquoi ils ne nous parlent plus, et il faut juste ne pas les réveiller, en attendant que le Seigneur nous réunisse, en nous éveillant lui-même à la vraie vie. Depuis l'Antiquité, le mot cimetière indique "le dortoir": aurons-nous la simplicité et la confiance des Premiers Chrétiens, si nous utilisons encore les mêmes mots qu'eux?
samedi 26 octobre 2013
"Je crois en Jésus Christ, qui a été conçu du Saint Esprit."
Ce jour, baptême d'une petite fille à la chapelle de l'HIA Desgenettes. Avant la création du monde, il nous as choisis dans le Christ. Lorsque Jésus explique le Baptême, tout devient limpide: ce qui est né de la chair n'est que chair; ce qui est né de l'Esprit est esprit. Il faut renaître de l'eau et de l'Esprit Saint pour entrer dans le Royaume des cieux.
jeudi 24 octobre 2013
Pendant la Messe de la saint Luc, ont été joués les morceaux suivants:
à l'entrée, de Louis-Nicolas Clérambault Plein Jeu de la Suite du 2° ton;
à l'offertoire, de J. S. Bach, le Choral "Seigneur Jésus, je t'appelle";
à la communion, de J. S. Bach, le choral transcrit pour orgue "Jésus que ma joie demeure"
à la sortie, de L. N. Clérambault, le Caprice sur les grands jeux de la Suite du 2° ton.
à l'entrée, de Louis-Nicolas Clérambault Plein Jeu de la Suite du 2° ton;
à l'offertoire, de J. S. Bach, le Choral "Seigneur Jésus, je t'appelle";
à la communion, de J. S. Bach, le choral transcrit pour orgue "Jésus que ma joie demeure"
à la sortie, de L. N. Clérambault, le Caprice sur les grands jeux de la Suite du 2° ton.
vendredi 18 octobre 2013
Fête de saint Luc
"Pour suivre Jésus Christ, rejetez-vous le péché?
- Oui, je le rejette."
Messe de la saint Luc
(chapelle de l'HIA Desgenettes)
Saint Luc, le cher médecin comme l'appelle saint Paul dans le Nouveau Testament, est le patron du Service de Santé des Armées. A l'occasion de sa fête, aujourd'hui 18 octobre, une audition d'orgue a été proposée avant la messe, à la chapelle de l'HIA Desgenettes.
Quatre chorals de Bach, dont l'un dédié aux malades de l'Hôpital et l'autre au soutien du Service de Santé aux soldats en opex.
mercredi 9 octobre 2013
Neuvaine à la Miséricorde divine
"Je crois en Jésus Christ, qui a souffert sous Ponce Pilate."
Veilleurs pour la Famille (Paris)
Neuvaine à la Miséricorde divine sur Radio Espérance de la fête de Sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde divine, le 5 octobre, à l'anniversaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima, le 13 octobre. Tous les soirs, veillée de prière en direct à 21h00, chant des Impropères, chapelet de la Miséricorde divine, témoignage.
Cette neuvaine culminera lors de la veillée au cours de laquelle seront exposées et vénérées les reliques de sainte Faustine, de son père spirituel, et du bienheureux pape Jean Paul II, jeudi 10 octobre à 20h30, dans la chapelle de l'Immaculée Conception du patronage Saint Joseph, 13 rue Victor Duchamp, à Saint Etienne dans la Loire. Tous sont invités à y participer, ou à s'y unir par les ondes, à Lyon sur le 88.1, à Chambéry sur le 100.3, ou sur le site internet de la la radio.
jeudi 3 octobre 2013
Premier Jeudi du mois
"Je crois à la résurrection de la chair."
Bâtiments Ecole à la mer
Le premier Jeudi du mois, entretien avec les Hospitaliers et visiteurs de malades. Aujourd'hui:
SUR
LE PURGATOIRE
Jugement universel et jugement particulier
Âme immortelle et résurrection de la chair au
Dernier Jour
Pénitence et Réconciliation.
Doctrine des Indulgences
partielles
plénières
. 4 quotidiennes. In articulo mortis
Spe Salvi
44. La protestation contre Dieu au
nom de la justice ne sert à rien. Un monde sans Dieu est un monde
sans espérance (cf. Ep 2, 12). Seul Dieu peut
créer la justice. Et la foi nous donne la certitude qu'Il le fait.
L'image du Jugement final est en premier lieu non pas une image
terrifiante, mais une image d'espérance; pour nous peut-être même
l'image décisive de l'espérance. Mais n'est-ce pas aussi une image
de crainte? Je dirais: c'est une image qui appelle à la
responsabilité. Une image, donc, de cette crainte dont saint
Hilaire dit que chacune de nos craintes a sa place dans l'amour.35
Dieu est justice et crée la justice. C'est cela notre consolation
et notre espérance. Mais dans sa justice il y a aussi en même temps
la grâce. Nous le savons en tournant notre regard vers le Christ
crucifié et ressuscité. Justice et grâce doivent toutes les
deux être vues dans leur juste relation intérieure. La grâce
n'exclut pas la justice. Elle ne change pas le tort en droit. Ce
n'est pas une éponge qui efface tout, de sorte que tout ce qui s'est
fait sur la terre finisse par avoir toujours la même valeur. Par
exemple, dans son roman « Les frères Karamazov », Dostoïevski a
protesté avec raison contre une telle typologie du ciel et de la
grâce. À la fin, au banquet éternel, les méchants ne siégeront
pas indistinctement à table à côté des victimes, comme si rien ne
s'était passé.
45. L'Église primitive a repris ces
conceptions, à partir desquelles ensuite, dans l'Église
occidentale, s'est développée petit à petit la doctrine du
purgatoire. Nous n'avons pas besoin de faire ici un examen des
chemins historiques compliqués de ce développement; demandons-nous
seulement de quoi il s'agit réellement. Avec la mort, le choix de
vie fait par l'homme devient définitif – sa vie est devant le
Juge. Son choix, qui au cours de toute sa vie a pris forme, peut
avoir diverses caractéristiques. Il peut y avoir des personnes qui
ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la
disponibilité à l'amour. Des personnes en qui tout est devenu
mensonge; des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en
elles-mêmes ont piétiné l'amour. C'est une perspective terrible,
mais certains personnages de notre histoire laissent entrevoir de
façon effroyable des profils de ce genre. Dans de semblables
individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la destruction
du bien serait irrévocable: c'est cela qu'on indique par le mot «
enfer ».37 D'autre part, il peut y avoir
des personnes très pures, qui se sont laissées entièrement
pénétrer par Dieu et qui, par conséquent, sont totalement ouvertes
au prochain – personnes dont la communion avec Dieu oriente dès
maintenant l'être tout entier et dont le fait d'aller vers Dieu
conduit seulement à l'accomplissement de ce qu'elles sont
désormais.38
46. Selon nos expériences,
cependant, ni un cas ni l'autre ne sont la normalité dans
l'existence humaine. Chez la plupart des hommes – comme nous
pouvons le penser – demeure présente au plus profond de leur être
une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l'amour, pour
Dieu. Mais, dans les choix concrets de vie, elle est recouverte
depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal – beaucoup de
saleté recouvre la pureté, dont cependant la soif demeure et qui,
malgré cela, émerge toujours de nouveau de toute la bassesse et
demeure présente dans l'âme. Qu'advient-il de tels individus
lorsqu'ils comparaissent devant le juge? Toutes les choses sales
qu'ils ont accumulées dans leur vie deviendront-elles d'un coup
insignifiantes ? Ou qu'arrivera-t-il d'autre? Dans la Première
lettre aux Corinthiens, saint Paul nous donne une idée de
l'impact différent du jugement de Dieu sur l'homme selon son état.
Il le fait avec des images qui veulent en quelque sorte exprimer
l'invisible, sans que nous puissions transformer ces images en
concepts – simplement parce que nous ne pouvons pas jeter un regard
dans le monde d’au delà de la mort et parce que nous n'en avons
aucune expérience. Paul dit avant tout de l'expérience
chrétienne qu'elle est construite sur un fondement commun: Jésus
Christ. Ce fondement résiste. Si nous sommes demeurés fermes sur ce
fondement et que nous avons construit sur lui notre vie, nous savons
que ce fondement ne peut plus être enlevé, pas même dans la mort.
Puis Paul continue: « On peut poursuivre la construction avec de
l'or, de l'argent ou de la belle pierre, avec du bois, de l'herbe ou
du chaume, mais l'ouvrage de chacun sera mis en pleine lumière au
jour du jugement. Car cette révélation se fera par le feu, et c'est
le feu qui permettra d'apprécier la qualité de l'ouvrage de chacun.
Si l'ouvrage construit par quelqu'un résiste, celui-là recevra un
salaire; s'il est détruit par le feu, il perdra son salaire. Et
lui-même sera sauvé, mais comme s'il était passé à travers un
feu » (3, 12-15). Dans ce texte, en tout cas, il devient évident
que le sauvetage des hommes peut avoir des formes diverses; que
certaines choses édifiées peuvent brûler totalement; que pour se
sauver il faut traverser soi-même le « feu » afin de devenir
définitivement capable de Dieu et de pouvoir prendre place à la
table du banquet nuptial éternel.
47. Certains théologiens récents
sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le
Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec Lui est
l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute
fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, en nous brûlant, nous
transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment
nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se
révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la
souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre
être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du
Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une
transformation assurément douloureuse, comme « par le feu ».
Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint
pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant
à la fin d'être totalement nous-mêmes et par là totalement de
Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice
et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais
notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous
sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers
l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans
la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et
nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans
le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et
notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure
qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures
chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette
rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du
cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le
Corps du Christ.39 Le Jugement de Dieu est espérance,
aussi bien parce qu'il est justice que parce qu'il est grâce. S'il
était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est
terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la
question concernant la justice – question décisive pour nous face
à l'histoire et face à Dieu lui-même. S'il était pure justice, il
ne pourrait être à la fin pour nous tous qu’un motif de peur.
L'incarnation de Dieu dans le Christ a tellement lié l'une à
l'autre – justice et grâce – que la justice est établie avec
fermeté: nous attendons tous notre salut « dans la crainte de Dieu
et en tremblant » (Ph 2, 12). Malgré cela, la grâce nous
permet à tous d'espérer et d'aller pleins de confiance à la
rencontre du Juge que nous connaissons comme notre « avocat »
(parakletos) (cf. 1 Jn 2, 1).
48. Un motif doit encore être
mentionné ici, parce qu'il est important pour la pratique de
l'espérance chrétienne. Dans le judaïsme ancien, il existe aussi
l'idée qu'on peut venir en aide aux défunts dans leur condition
intermédiaire par la prière (cf. par exemple 2 M 12, 38-45:
1er s. av. JC). La pratique correspondante a été adoptée
très spontanément par les chrétiens et elle est commune à
l'Église orientale et occidentale. L'Orient ignore la souffrance
purificatrice et expiatrice des âmes dans « l'au-delà », mais il
connaît divers degrés de béatitude ou aussi de souffrance dans la
condition intermédiaire. Cependant, grâce à l'Eucharistie, à la
prière et à l'aumône, « repos et fraîcheur » peuvent être
donnés aux âmes des défunts. Que l'amour puisse parvenir
jusqu'à l'au-delà, que soit possible un mutuel donner et recevoir,
dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens
d'affection au delà des limites de la mort – cela a été une
conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les
siècles et reste aussi aujourd'hui une expérience réconfortante.
Qui n'éprouverait le besoin de faire parvenir à ses proches
déjà partis pour l'au-delà un signe de bonté, de gratitude ou
encore de demande de pardon? À présent on pourrait enfin se
demander: si le « purgatoire » consiste simplement à être purifié
par le feu dans la rencontre avec le Seigneur, Juge et Sauveur,
comment alors une tierce personne peut-elle intervenir, même si elle
est particulièrement proche de l'autre? Quand nous posons une telle
question, nous devrions nous rendre compte qu'aucun homme n'est une
monade fermée sur elle-même. Nos existences sont en profonde
communion entre elles, elles sont reliées l'une à l'autre au moyen
de multiples interactions. Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul
n'est sauvé seul. Continuellement la vie des autres entre dans ma
vie: en ce que je pense, je dis, je fais, je réalise. Et vice-versa,
ma vie entre dans celle des autres: dans le mal comme dans le bien.
Ainsi mon intercession pour quelqu'un n'est pas du tout quelque chose
qui lui est étranger, extérieur, pas même après la mort. Dans
l'inter-relation de l'être, le remerciement que je lui adresse, ma
prière pour lui peuvent signifier une petite étape de sa
purification. Et avec cela il n'y a pas besoin de convertir le temps
terrestre en temps de Dieu: dans la communion des âmes le simple
temps terrestre est dépassé. Il n'est jamais trop tard pour toucher
le cœur de l'autre et ce n'est jamais inutile. Ainsi s'éclaire
ultérieurement un élément important du concept chrétien
d'espérance. Notre espérance est toujours essentiellement aussi
espérance pour les autres; c'est seulement ainsi qu'elle est
vraiment espérance pour moi.40 En tant que chrétiens
nous ne devrions jamais nous demander seulement: comment puis-je me
sauver moi-même? Nous devrions aussi nous demander: que puis-je
faire pour que les autres soient sauvés et que surgisse aussi pour
les autres l'étoile de l'espérance? Alors j'aurai fait le maximum
pour mon salut personnel.
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