dimanche 22 décembre 2013

Messe pour l'Hospitalité Notre Dame des Armées

"Ne crains pas de prendre chez toi Marie."

En route vers les T.A.A.F.

Aujourd'hui Messe à la chapelle pour l'Hospitalité Notre Dame des Armées. Providentiellement l'Evangile de la messe de ce IV° Dimanche de l'Avent nous propose la figure de saint Joseph. Exemple du serviteur fidèle et prudent à qui le Seigneur confia ce qu'il avait de plus précieux sur la terre: la Mère et l'Enfant. Nous avons dans ce puissant intercesseur, dont le Pape a voulu qu'il soit mentionné immédiatement après la Vierge Marie dans toutes les messes qui se célèbrent, le modèle de celui qui sert un mystère qui le dépasse, auquel il se consacre et dans lequel il trouve aussi comme par choc en retour sa propre sanctification. 


jeudi 19 décembre 2013

"Si quelqu'un m'aime, mon Père l'honorera."

En route vers les T.A.A.F.

Messe de funérailles à la chapelle. Les lectures sont éclairées, en cette semaine préparatoire à Noël d'une lumière toute particulière: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit. Comme nous l'affirmons dans le Credo: pour nous les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. La venue de Jésus parmi nous est donc d'emblée afin qu'il puisse mourir et donner sa vie pour nous sauver. Sa mort n'est pas un échec, mais la raison pour laquelle il s'est fait l'un d'entre nous, afin de nous racheter. Nos parents, en nous donnant la vie, nous donnent aussi la mort, le risque certain et avéré de pouvoir mourir: avec Jésus c'est l'inverse, quand nous entrons dans la mort il nous donne la vie.


jeudi 12 décembre 2013

A l'oratoire des Malades

Aujourd'hui, exposition du Saint Sacrement et adoration à l'oratoire. Chapelet médité avec et pour les malades et leurs familles:

jeudi 5 décembre 2013

Entretien du Jeudi avec les Hospitaliers


SUR LA VALEUR SALVIFIQUE DE LA SOUFFRANCE
DANS LA VIE DE L'EGLISE ET DU MONDE (2/5)

Evêché de Cochin (Inde)

Spe Salvi
Agir et souffrir comme lieux d'apprentissage de l'espérance.
35. Tout agir sérieux et droit de l'homme est espérance en acte. Il l'est avant tout dans le sens où nous cherchons, de ce fait, à poursuivre nos espérances, les plus petites ou les plus grandes... Mais l'engagement quotidien pour la continuation de notre vie et pour l'avenir de l'ensemble nous épuise ou se change en fanatisme si nous ne sommes pas éclairés par la lumière d'une espérance plus grande, qui ne peut être détruite ni par des échecs dans les petites choses ni par l'effondrement dans des affaires de portée historique. Si nous ne pouvons espérer plus que ce qui est effectivement accessible d'une fois sur l'autre ni plus que ce qu'on peut espérer des autorités politiques et économiques, notre vie se réduit bien vite à être privée d'espérance. Il est important de savoir ceci: je peux toujours encore espérer, même si apparemment pour ma vie ou pour le moment historique que je suis en train de vivre, je n'ai plus rien à espérer. Seule la grande espérance-certitude que, malgré tous les échecs, ma vie personnelle et l'histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir indestructible de l'Amour et qui, grâce à lui, ont pour lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d'agir et de poursuivre. Assurément, nous ne pouvons pas « construire » le règne de Dieu de nos propres forces – ce que nous construisons demeure toujours le règne de l'homme avec toutes les limites qui sont propres à la nature humaine. Le règne de Dieu est un don, et c’est pourquoi justement il est grand et beau, et il constitue la réponse à l'espérance. Et nous ne pouvons pas – pour utiliser la terminologie classique – « mériter » le ciel grâce à « nos propres œuvres ». Il est toujours plus que ce que nous méritons; il en va de même pour le fait d'être aimé qui n'est jamais une chose « méritée », mais toujours un don. Cependant, avec toute notre conscience de la « plus-value » du « ciel », il n'en reste pas moins toujours vrai que notre agir n'est pas indifférent devant Dieu et qu'il n'est donc pas non plus indifférent pour le déroulement de l'histoire. Nous pouvons nous ouvrir nous-mêmes, ainsi que le monde, à l'entrée de Dieu: de la vérité, de l'amour, du bien. C'est ce qu'ont fait les saints, qui, comme « collaborateurs de Dieu », ont contribué au salut du monde (cf. 1 Co 3, 9; 1 Th 3, 2). Cela garde aussi un sens si, à ce qu'il semble, nous ne réussissons pas ou nous paraissons désarmés face à la puissance de forces hostiles. Ainsi, d'un côté, une espérance pour nous et pour les autres jaillit de notre agir; de l'autre, cependant, c'est la grande espérance appuyée sur les promesses de Dieu qui, dans les bons moments comme dans les mauvais, nous donne courage et oriente notre agir.
36. Comme l'agir, la souffrance fait aussi partie de l'existence humaine. Elle découle, d'une part, de notre finitude et, de l'autre, de la somme de fautes qui, au cours de l'histoire, s'est accumulée et qui encore aujourd'hui grandit sans cesse. Il faut certainement faire tout ce qui est possible pour atténuer la souffrance: empêcher, dans la mesure où cela est possible, la souffrance des innocents; calmer les douleurs; aider à surmonter les souffrances psychiques. Autant de devoirs aussi bien de la justice que de l'amour qui rentrent dans les exigences fondamentales de l'existence chrétienne et de toute vie vraiment humaine. Dans la lutte contre la douleur physique, on a réussi à faire de grands progrès; la souffrance des innocents et aussi les souffrances psychiques ont plutôt augmenté au cours des dernières décennies. Oui, nous devons tout faire pour surmonter la souffrance, mais l'éliminer complètement du monde n'est pas dans nos possibilités – simplement parce que nous ne pouvons pas nous extraire de notre finitude et parce qu'aucun de nous n'est en mesure d'éliminer le pouvoir du mal, de la faute, qui – nous le voyons – est continuellement source de souffrance. Dieu seul pourrait le réaliser: seul un Dieu qui entre personnellement dans l'histoire en se faisant homme et qui y souffre. Nous savons que ce Dieu existe et donc que ce pouvoir qui « enlève le péché du monde » (Jn 1, 29) est présent dans le monde. Par la foi dans l'existence de ce pouvoir, l'espérance de la guérison du monde est apparue dans l'histoire. Mais il s'agit précisément d'espérance et non encore d'accomplissement; espérance qui nous donne le courage de nous mettre du côté du bien même là où cela semble sans espérance, tout en restant conscients que, faisant partie du déroulement de l'histoire tel qu’il apparaît extérieurement, le pouvoir de la faute demeure aussi dans l'avenir une présence terrible.
37. Justement là où les hommes, dans une tentative d'éviter toute souffrance, cherchent à se soustraire à tout ce qui pourrait signifier souffrance, là où ils veulent s'épargner la peine et la douleur de la vérité, de l'amour, du bien, ils s'enfoncent dans une existence vide, dans laquelle peut-être n'existe pratiquement plus de souffrance, mais où il y a d'autant plus l'obscure sensation du manque de sens et de la solitude. Ce n'est pas le fait d'esquiver la souffrance, de fuir devant la douleur, qui guérit l'homme, mais la capacité d'accepter les tribulations et de mûrir par elles, d'y trouver un sens par l'union au Christ, qui a souffert avec un amour infini.

Dans ce contexte, je voudrais citer quelques phrases d'une lettre du martyr vietnamien Paul Le-Bao-Tinh (mort en 1857), dans lesquelles devient évidente cette transformation de la souffrance par la force de l'espérance qui provient de la foi. « Cette prison est vraiment une vive figure de l'enfer éternel. Aux liens, aux cangues et aux entraves viennent s'ajouter des colères, des vengeances, des malédictions, des conversations impures, des rixes, des actes mauvais, des serments injustes, des médisances, auxquels se joignent aussi l'ennui et la tristesse. Par la grâce de Dieu, au milieu de ces supplices qui ont coutume d'attrister les autres, je suis rempli de gaieté et de joie, parce que je ne suis pas seul, mais le Christ est avec moi [...]. Je vous écris ces choses pour que nous unissions votre foi et la mienne: au milieu de ces tempêtes, je jette une ancre qui va jusqu'au trône de Dieu; c'est l'espérance qui vit toujours en mon cœur ».28 C'est une lettre de l'enfer. S'y manifeste toute l'horreur d'un camp de concentration, dans lequel, aux tourments de la part des tyrans, s'ajoute le déchaînement du mal dans les victimes elles-mêmes qui, de cette façon, deviennent ensuite des instruments de la cruauté des bourreaux. C'est une lettre de l'enfer, mais en elle se réalise la parole du psaume: « Je gravis les cieux: tu es là; je descends chez les morts: te voici... J'avais dit: “Les ténèbres m'écrasent...”, “...même les ténèbres pour toi ne sont pas ténèbres, et la nuit comme le jour est lumière” ». Le Christ est descendu en « enfer » et ainsi il est proche de celui qui y est jeté, transformant pour lui les ténèbres en lumière. La souffrance, les tourments restent terribles et quasi insupportables. Cependant l'étoile de l'espérance s'est levée – l'ancre du cœur arrive au trône de Dieu. Le mal n'est pas déchaîné dans l'homme, mais la lumière vainc: la souffrance – sans cesser d'être souffrance – devient malgré tout chant de louange.

mardi 3 décembre 2013

Premier Mardi du mois: Messe avec et pour les malades

"Il ne jugera pas d'après les apparences."


Tandis que nous prions pour nos frères malades, pour ceux qui les soignent et pour ceux qui les servent, nous entendons la Parole du Seigneur: je te bénis, Père, toi qui as caché cela aux sages et aux savants, et qui l'a révélé aux petits.  Heureux les yeux qui voient ce que vous voyez, et les oreilles qui entendent ce que vous entendez. Celui qui parle ainsi s'est fait petit Enfant pour nous sauver. C'est lui Dieu, le Fils.




lundi 2 décembre 2013

"Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples."

Cochin (Inde)

Aujourd'hui, messe de funérailles à la chapelle de l'HIA Desgenettes. Devant la mort: croire, c'est-à-dire heu.. le pari de Pascal? Mais si à tous les coups l'on gagne, pourquoi alors si peu de gens croient-ils à ce festin bienheureux sur la montagne sainte? 


lundi 18 novembre 2013

"Je crois en l'Esprit Saint."


Aujourd'hui, messe de Funérailles à la chapelle. Pour les derniers jours de l'Année de la Foi, vous avez choisi des textes qui nous conduisent au sources même de l'espérance. En effet, si nous ne croyons pas à l'au-delà, si nous ne croyons pas à l'immortalité de l'âme, si nous ne croyons pas que Dieu existe et qu'il nous aime, si nous ne croyons pas que Jésus a donné sa vie pour nous sauver, si nous ne croyons pas qu'il est toujours vivant, ressuscité: alors nous sommes comme les païens qui n'ont pas d'espérance.
Quand donc, Jésus dit: si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul, m'ais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit; il ne nous propose pas une simple image de la résurrection, mais il révèle ce que lui-même va vivre, il nous donne part à son propre mystère.


dimanche 17 novembre 2013

Pèlerinage Militaire Régional à Ars

"Je crois en Jésus Christ, qui reviendra juger les vivants et les morts."

Tu m'as montré le chemin d'Ars, je te montrerai le chemin du ciel

L'Eucharistie: porte de l'espérance
  • Il est grand le mystère de la foi
  • Convertissez ma paroisse
  • Contient tout le trésor spirituel de l'Eglise
  • Chemin intérieur de l'apparence à la réalité du Christ avec nous comme il l'a promis, et à l'Agneau debout et comme immolé au Ciel
  • Viatique et banquet eschalotolgique
  • Heureux ces serviteurs à veiller il les fera mettre à table
  • Celui qui mange ma chair, je le ressusciterai
  • Ave verum sacrifice de la croix et corps ressuscité, ardemment j'ai désiré manger cette pâque et n'en mangerai plus jusqu'au Royaume comme vin nouveau
  • JP II Eglise en Europe ne pourra annoncer l'espérance au continent que si retrouve le sens de la présence de Jésus en son sein: Eucharistie et Sacerdoce


jeudi 14 novembre 2013

Entretien du Jeudi avec les Hospitaliers



SUR LA VALEUR SALVIFIQUE DE LA SOUFFRANCE
DANS LA VIE DE L'EGLISE ET DU MONDE (1/5)

Lumen Fidei
16. La preuve la plus grande de la fiabilité de l’amour du Christ se trouve dans sa mort pour l’homme. Si donner sa vie pour ses amis est la plus grande preuve d’amour (cf. Jn 15, 13), Jésus a offert la sienne pour tous, même pour ceux qui étaient des ennemis, pour transformer leur coeur. Voilà pourquoi, selon les évangélistes, le regard de foi culmine à l’heure de la Croix, heure en laquelle resplendissent la grandeur et l’ampleur de l’amour divin. Saint Jean place ici son témoignage solennel quand, avec la Mère de Jésus, il contempla celui qu’ils ont transpercé (cf. Jn 19, 37). « Celui qui a vu rend témoignage — son témoignage est véritable, et celui-là sait qu’il dit vrai — pour que vous aussi vous croyiez » (Jn 19, 35). F. M. Dostoïevski, dans son oeuvre L’idiot, fait dire au protagoniste, le prince Mychkine, à la vue du tableau du Christ mort au sépulcre, oeuvre de Hans Holbein le Jeune : « En regardant ce tableau un croyant peut perdre la foi ». La peinture représente en effet, de façon très crue, les effets destructeurs de la mort sur le corps du Christ. Toutefois, c’est justement dans la contemplation de la mort de Jésus que la foi se renforce et reçoit une lumière éclatante, quand elle se révèle comme foi dans son amour inébranlable pour nous, amour qui est capable d’entrer dans la mort pour nous sauver. Il est possible de croire dans cet amour, qui ne s’est pas soustrait à la mort pour manifester combien il m’aime ; sa totalité l’emporte sur tout soupçon et nous permet de nous confier pleinement au Christ.
17. Maintenant, à la lumière de sa Résurrection, la mort du Christ dévoile la fiabilité totale de l’amour de Dieu. En tant que ressuscité, le Christ est témoin fiable, digne de foi (cf. Ap 1, 5 ; He 2, 17), appui solide pour notre foi. « Si le Christ n’est pas ressuscité, vaine est votre foi ! », affirme saint Paul (1 Co 15, 17). Si l’amour du Père n’avait pas fait ressusciter Jésus d’entre les morts, s’il n’avait pas pu redonner vie à son corps, alors il ne serait pas un amour pleinement fiable, capable d’illuminer également les ténèbres de la mort. … la fiabilité de Jésus, qui se fonde, oui, dans son amour jusqu’à la mort, mais aussi dans son être Fils de Dieu. Justement parce que Jésus est le Fils, parce qu’il est absolument enraciné dans le Père, il a pu vaincre la mort et faire resplendir la plénitude de la vie. Notre culture a perdu la perception de cette présence concrète de Dieu, de son action dans le monde. Nous pensons que Dieu se trouve seulement au-delà, à un autre niveau de réalité, séparé de nos relations concrètes. Mais s’il en était ainsi, si Dieu était incapable d’agir dans le monde, son amour ne serait pas vraiment puissant, vraiment réel, et il ne serait donc pas même un véritable amour, capable d’accomplir le bonheur qu’il promet. Croire ou ne pas croire en lui serait alors tout à fait indifférent. Les chrétiens, au contraire, confessent l’amour concret et puissant de Dieu, qui agit vraiment dans l’histoire et en détermine le destin final, amour que l’on peut rencontrer, qui s’est pleinement révélé dans la Passion, Mort et Résurrection du Christ.

56. En écrivant aux chrétiens de Corinthe sur ses tribulations et ses souffrances, saint Paul met en relation sa foi avec la prédication de l’Évangile. Il dit, en effet, que s’accomplit le passage de l’Écriture : « J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé » (2 Co 4, 13). L’Apôtre se réfère à une expression du Psaume 116, où le psalmiste s’exclame : « Je crois lors même que je dis : je suis trop malheureux » (v. 10). Parler de la foi amène à parler aussi des épreuves douloureuses, mais justement Paul voit en elles l’annonce la plus convaincante de l’Évangile ; parce que c’est dans la faiblesse et dans la souffrance qu’émerge et se découvre la puissance de Dieu qui dépasse notre faiblesse et notre souffrance. L’Apôtre même se trouve dans une situation de mort, qui deviendra vie pour les chrétiens (cf. 2 Co 4, 7-12). À l’heure de l’épreuve, la foi nous éclaire, et dans la souffrance et dans la faiblesse nous apparaît clairement que « (…) ce n’est pas nous que nous prêchons, mais le Christ Jésus, Seigneur » (2 Co 4, 5). Le chapitre 11 de la Lettre aux Hébreux se conclut par la référence à ceux qui ont souffert pour la foi (cf. 11, 35-38), parmi lesquels une place particulière est attribuée à Moïse, qui a pris sur lui l’opprobre du Christ (cf. v. 26). Le chrétien sait que la souffrance ne peut être éliminée, mais qu’elle peut recevoir un sens, devenir acte d’amour, confiance entre les mains de Dieu qui ne nous abandonne pas et, de cette manière, être une étape de croissance de la foi et de l’amour. En contemplant l’union du Christ avec le Père, même au moment de la souffrance la plus grande sur la croix (cf. Mc15, 34), le chrétien apprend à participer au regard même de Jésus. Par conséquent la mort est éclairée et peut être vécue comme l’ultime appel de la foi, l’ultime « Sors de la terre », l’ultime « Viens ! » prononcé par le Père, à qui nous nous remettons dans la confiance qu’il nous rendra forts aussi dans le passage définitif.

57. La lumière de la foi ne nous fait pas oublier les souffrances du monde. Pour combien d’hommes et de femmes de foi, les personnes qui souffrent ont été des médiatrices de lumière ! Ainsi le lépreux pour saint François d’Assise, ou pour la Bienheureuse Mère Teresa de Calcutta, ses pauvres. Ils ont compris le mystère qui est en eux. En s’approchant d’eux, ils n’ont certes pas effacé toutes leurs souffrances, ni n’ont pu leur expliquer tout le mal. La foi n’est pas une lumière qui dissiperait toutes nos ténèbres, mais la lampe qui guide nos pas dans la nuit, et cela suffit pour le chemin. À l’homme qui souffre, Dieu ne donne pas un raisonnement qui explique tout, mais il offre sa réponse sous la forme d’une présence qui accompagne, d’une histoire de bien qui s’unit à chaque histoire de souffrance pour ouvrir en elle une trouée de lumière. Dans le Christ, Dieu a voulu partager avec nous cette route et nous offrir son regard pour y voir la lumière. Le Christ est celui qui, en ayant supporté la souffrance, « est le chef de notre foi et la porte à la perfection » (He 12, 2).
La souffrance nous rappelle que le service rendu par la foi au bien commun est toujours service d’espérance, qui regarde en avant, sachant que c’est seulement de Dieu, de l’avenir qui vient de Jésus ressuscité, que notre société peut trouver ses fondements solides et durables. En ce sens, la foi est reliée à l’espérance parce que, même si notre demeure terrestre vient à être détruite, nous avons une demeure éternelle que Dieu a désormais inaugurée dans le Christ, dans son corps (cf. 2 Co 4, 16-5, 5). Le dynamisme de foi, d’espérance et de charité (cf. 1 Th 1, 3 ; 1 Co 13, 13) nous fait ainsi embrasser les préoccupations de tous les hommes, dans notre marche vers cette ville, « dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (He 11, 10), parce que « l’espérance ne déçoit point » (Rm 5, 5).

Dans l’unité avec la foi et la charité, l’espérance nous projette vers un avenir certain, qui se situe dans une perspective différente des propositions illusoires des idoles du monde, mais qui donne un nouvel élan et de nouvelles forces à la vie quotidienne. Ne nous faisons pas voler l’espérance, ne permettons pas qu’elle soit rendue vaine par des solutions et des propositions immédiates qui nous arrêtent sur le chemin, qui « fragmentent » le temps, le transformant en moments ; c’est le temps qui gouverne les moments, qui les éclaire et les transforme en maillons d’une chaîne, d’un processus. L’espace fossilise le cours des choses, le temps projette au contraire vers l’avenir et incite à marcher avec espérance.

mardi 5 novembre 2013

Premier Mardi du mois: messe avec et pour les malades

"Je crois en Dieu, créateur du ciel et de la terre."


Alors que nous prions pour les malades, pour ceux qui les soignent et ceux qui les servent, la Parole de Dieu nous rappelle qu'ils sont les invités de Dieu. Ce mystère de la miséricorde divine qui nous rejoint auprès des malades, est annoncé par saint Paul dans la simplicité et la joie de la foi: celui qui se dévoue aux malheureux, qu'il ait le sourire.

dimanche 3 novembre 2013

Messe de suffrage pour les défunts de l'année

"Je crois à la rémission des péchés."

Le Toulinguet au petit matin (mer d'Iroise)

Aujourd'hui, Messe de suffrage pour les Défunts de l'année dont les funérailles ont été célébrées à la chapelle de l'HIA Desgenettes.
Tandis que nous prions pour nos défunts, l'Evangile annonce: le Fils de l'Homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Nous comprenons d'emblée le naufrage de la mort auquel nous arrache l'espérance chrétienne de la résurrection. Mais plus profondément il nous faut comprendre que Jésus Christ nous arrache à la deuxième mort, comme l'appelle l'Apocalypse, la mort éternelle, la damnation que méritent nos péchés, si nous ne nous ouvrons pas à son pardon.


mercredi 30 octobre 2013

Messe pour les Défunts


Cercueil de Jean Paul II

DIMANCHE 3 NOVEMBRE
11H00
à la chapelle 

MESSE POUR LES DEFUNTS DE L'HIA DESGENETTES
EN 2013

Requiem aeternam dona eis, Domine:
et lux perpetua luceat eis.
Requiescant in pace. Amen
"Je crois en Jésus Christ, qui est mort et a été enseveli."


Aujourd'hui, messe de funérailles à la chapelle. Des Anciens Enfants de Troupe, nous retenons la devise: pour la patrie, toujours présents. Pour ses frères aussi, en s'efforçant d'améliorer leur sort. Mais ce sens de cheminement dans l'existence achoppe: nous ne savons même pas où tu vas, comment pourrions-nous connaître le chemin? Jésus est lui-même le chemin. En ces dernières semaines de l'Année de la Foi, peut-être faut-il retrouver la simplicité de la foi. Lorsque l'Apôtre nous dit "ils se sont endormis": croyons-nous tout simplement qu'ils dorment? C'est pourquoi ils ne nous parlent plus, et il faut juste ne pas les réveiller, en attendant que le Seigneur nous réunisse, en nous éveillant lui-même à la vraie vie. Depuis l'Antiquité, le mot cimetière indique "le dortoir": aurons-nous la simplicité et la confiance des Premiers Chrétiens, si nous utilisons encore les mêmes mots qu'eux?


samedi 26 octobre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui a été conçu du Saint Esprit."


Ce jour, baptême d'une petite fille à la chapelle de l'HIA Desgenettes. Avant la création du monde, il nous as choisis dans le Christ. Lorsque Jésus explique le Baptême, tout devient limpide: ce qui est né de la chair n'est que chair; ce qui est né de l'Esprit est esprit. Il faut renaître de l'eau et de l'Esprit Saint pour entrer dans le Royaume des cieux.


jeudi 24 octobre 2013

Pendant la Messe de la saint Luc, ont été joués les morceaux suivants:
à l'entrée, de Louis-Nicolas Clérambault Plein Jeu de la Suite du 2° ton;
à l'offertoire, de J. S. Bach, le Choral "Seigneur Jésus, je t'appelle";
à la communion, de J. S. Bach, le choral transcrit pour orgue "Jésus que ma joie demeure"
à la sortie, de L. N. Clérambault, le Caprice sur les grands jeux de la Suite du 2° ton.

vendredi 18 octobre 2013

Fête de saint Luc

"Pour suivre Jésus Christ, rejetez-vous le péché?
- Oui, je le rejette."

Messe de la saint Luc
(chapelle de l'HIA Desgenettes)

Saint Luc, le cher médecin comme l'appelle saint Paul dans le Nouveau Testament, est le patron du Service de Santé des Armées. A l'occasion de sa fête, aujourd'hui 18 octobre, une audition d'orgue a été proposée avant la messe, à la chapelle de l'HIA Desgenettes.
Quatre chorals de Bach, dont l'un dédié aux malades de l'Hôpital et l'autre au soutien du Service de Santé aux soldats en opex.


mercredi 9 octobre 2013

Neuvaine à la Miséricorde divine

"Je crois en Jésus Christ, qui a souffert sous Ponce Pilate."

Veilleurs pour la Famille (Paris)

Neuvaine à la Miséricorde divine sur Radio Espérance de la fête de Sainte Faustine, apôtre de la Miséricorde divine, le 5 octobre, à l'anniversaire de la dernière apparition de Notre Dame à Fatima, le 13 octobre. Tous les soirs, veillée de prière en direct à 21h00, chant des Impropères, chapelet de la Miséricorde divine, témoignage.
Cette neuvaine culminera lors de la veillée au cours de laquelle seront exposées et vénérées les reliques de sainte Faustine, de son père spirituel, et du bienheureux pape Jean Paul II, jeudi 10 octobre à 20h30, dans la chapelle de l'Immaculée Conception du patronage Saint Joseph, 13 rue Victor Duchamp, à Saint Etienne dans la Loire. Tous sont invités à y participer, ou à s'y unir par les ondes, à Lyon sur le 88.1, à Chambéry sur le 100.3, ou sur le site internet de la la radio.

jeudi 3 octobre 2013

Premier Jeudi du mois

"Je crois à la résurrection de la chair."

Bâtiments Ecole à la mer

Le premier Jeudi du mois, entretien avec les Hospitaliers et visiteurs de malades. Aujourd'hui:

SUR LE PURGATOIRE

Jugement universel et jugement particulier
Âme immortelle et résurrection de la chair au Dernier Jour
Pénitence et Réconciliation.
Doctrine des Indulgences
partielles
plénières . 4 quotidiennes. In articulo mortis
Spe Salvi
44. La protestation contre Dieu au nom de la justice ne sert à rien. Un monde sans Dieu est un monde sans espérance (cf. Ep 2, 12). Seul Dieu peut créer la justice. Et la foi nous donne la certitude qu'Il le fait. L'image du Jugement final est en premier lieu non pas une image terrifiante, mais une image d'espérance; pour nous peut-être même l'image décisive de l'espérance. Mais n'est-ce pas aussi une image de crainte? Je dirais: c'est une image qui appelle à la responsabilité. Une image, donc, de cette crainte dont saint Hilaire dit que chacune de nos craintes a sa place dans l'amour.35 Dieu est justice et crée la justice. C'est cela notre consolation et notre espérance. Mais dans sa justice il y a aussi en même temps la grâce. Nous le savons en tournant notre regard vers le Christ crucifié et ressuscité. Justice et grâce doivent toutes les deux être vues dans leur juste relation intérieure. La grâce n'exclut pas la justice. Elle ne change pas le tort en droit. Ce n'est pas une éponge qui efface tout, de sorte que tout ce qui s'est fait sur la terre finisse par avoir toujours la même valeur. Par exemple, dans son roman « Les frères Karamazov », Dostoïevski a protesté avec raison contre une telle typologie du ciel et de la grâce. À la fin, au banquet éternel, les méchants ne siégeront pas indistinctement à table à côté des victimes, comme si rien ne s'était passé.
45. L'Église primitive a repris ces conceptions, à partir desquelles ensuite, dans l'Église occidentale, s'est développée petit à petit la doctrine du purgatoire. Nous n'avons pas besoin de faire ici un examen des chemins historiques compliqués de ce développement; demandons-nous seulement de quoi il s'agit réellement. Avec la mort, le choix de vie fait par l'homme devient définitif – sa vie est devant le Juge. Son choix, qui au cours de toute sa vie a pris forme, peut avoir diverses caractéristiques. Il peut y avoir des personnes qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la disponibilité à l'amour. Des personnes en qui tout est devenu mensonge; des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné l'amour. C'est une perspective terrible, mais certains personnages de notre histoire laissent entrevoir de façon effroyable des profils de ce genre. Dans de semblables individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la destruction du bien serait irrévocable: c'est cela qu'on indique par le mot « enfer ».37 D'autre part, il peut y avoir des personnes très pures, qui se sont laissées entièrement pénétrer par Dieu et qui, par conséquent, sont totalement ouvertes au prochain – personnes dont la communion avec Dieu oriente dès maintenant l'être tout entier et dont le fait d'aller vers Dieu conduit seulement à l'accomplissement de ce qu'elles sont désormais.38
46. Selon nos expériences, cependant, ni un cas ni l'autre ne sont la normalité dans l'existence humaine. Chez la plupart des hommes – comme nous pouvons le penser – demeure présente au plus profond de leur être une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l'amour, pour Dieu. Mais, dans les choix concrets de vie, elle est recouverte depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal – beaucoup de saleté recouvre la pureté, dont cependant la soif demeure et qui, malgré cela, émerge toujours de nouveau de toute la bassesse et demeure présente dans l'âme. Qu'advient-il de tels individus lorsqu'ils comparaissent devant le juge? Toutes les choses sales qu'ils ont accumulées dans leur vie deviendront-elles d'un coup insignifiantes ? Ou qu'arrivera-t-il d'autre? Dans la Première lettre aux Corinthiens, saint Paul nous donne une idée de l'impact différent du jugement de Dieu sur l'homme selon son état. Il le fait avec des images qui veulent en quelque sorte exprimer l'invisible, sans que nous puissions transformer ces images en concepts – simplement parce que nous ne pouvons pas jeter un regard dans le monde d’au delà de la mort et parce que nous n'en avons aucune expérience. Paul dit avant tout de l'expérience chrétienne qu'elle est construite sur un fondement commun: Jésus Christ. Ce fondement résiste. Si nous sommes demeurés fermes sur ce fondement et que nous avons construit sur lui notre vie, nous savons que ce fondement ne peut plus être enlevé, pas même dans la mort. Puis Paul continue: « On peut poursuivre la construction avec de l'or, de l'argent ou de la belle pierre, avec du bois, de l'herbe ou du chaume, mais l'ouvrage de chacun sera mis en pleine lumière au jour du jugement. Car cette révélation se fera par le feu, et c'est le feu qui permettra d'apprécier la qualité de l'ouvrage de chacun. Si l'ouvrage construit par quelqu'un résiste, celui-là recevra un salaire; s'il est détruit par le feu, il perdra son salaire. Et lui-même sera sauvé, mais comme s'il était passé à travers un feu » (3, 12-15). Dans ce texte, en tout cas, il devient évident que le sauvetage des hommes peut avoir des formes diverses; que certaines choses édifiées peuvent brûler totalement; que pour se sauver il faut traverser soi-même le « feu » afin de devenir définitivement capable de Dieu et de pouvoir prendre place à la table du banquet nuptial éternel.
47. Certains théologiens récents sont de l'avis que le feu qui brûle et en même temps sauve est le Christ lui-même, le Juge et Sauveur. La rencontre avec Lui est l'acte décisif du Jugement. Devant son regard s'évanouit toute fausseté. C'est la rencontre avec Lui qui, en nous brûlant, nous transforme et nous libère pour nous faire devenir vraiment nous-mêmes. Les choses édifiées durant la vie peuvent alors se révéler paille sèche, vantardise vide et s'écrouler. Mais dans la souffrance de cette rencontre, où l'impur et le malsain de notre être nous apparaissent évidents, se trouve le salut. Le regard du Christ, le battement de son cœur nous guérissent grâce à une transformation assurément douloureuse, comme « par le feu ». Cependant, c'est une heureuse souffrance, dans laquelle le saint pouvoir de son amour nous pénètre comme une flamme, nous permettant à la fin d'être totalement nous-mêmes et par là totalement de Dieu. Ainsi se rend évidente aussi la compénétration de la justice et de la grâce: notre façon de vivre n'est pas insignifiante, mais notre saleté ne nous tache pas éternellement, si du moins nous sommes demeurés tendus vers le Christ, vers la vérité et vers l'amour. En fin de compte, cette saleté a déjà été brûlée dans la Passion du Christ. Au moment du Jugement, nous expérimentons et nous accueillons cette domination de son amour sur tout le mal dans le monde et en nous. La souffrance de l'amour devient notre salut et notre joie. Il est clair que la « durée » de cette brûlure qui transforme, nous ne pouvons la calculer avec les mesures chronométriques de ce monde. Le « moment » transformant de cette rencontre échappe au chronométrage terrestre – c'est le temps du cœur, le temps du « passage » à la communion avec Dieu dans le Corps du Christ.39 Le Jugement de Dieu est espérance, aussi bien parce qu'il est justice que parce qu'il est grâce. S'il était seulement grâce qui rend insignifiant tout ce qui est terrestre, Dieu resterait pour nous un débiteur de la réponse à la question concernant la justice – question décisive pour nous face à l'histoire et face à Dieu lui-même. S'il était pure justice, il ne pourrait être à la fin pour nous tous qu’un motif de peur. L'incarnation de Dieu dans le Christ a tellement lié l'une à l'autre – justice et grâce – que la justice est établie avec fermeté: nous attendons tous notre salut « dans la crainte de Dieu et en tremblant » (Ph 2, 12). Malgré cela, la grâce nous permet à tous d'espérer et d'aller pleins de confiance à la rencontre du Juge que nous connaissons comme notre « avocat » (parakletos) (cf. 1 Jn 2, 1).
48. Un motif doit encore être mentionné ici, parce qu'il est important pour la pratique de l'espérance chrétienne. Dans le judaïsme ancien, il existe aussi l'idée qu'on peut venir en aide aux défunts dans leur condition intermédiaire par la prière (cf. par exemple 2 M 12, 38-45: 1er s. av. JC). La pratique correspondante a été adoptée très spontanément par les chrétiens et elle est commune à l'Église orientale et occidentale. L'Orient ignore la souffrance purificatrice et expiatrice des âmes dans « l'au-delà », mais il connaît divers degrés de béatitude ou aussi de souffrance dans la condition intermédiaire. Cependant, grâce à l'Eucharistie, à la prière et à l'aumône, « repos et fraîcheur » peuvent être donnés aux âmes des défunts. Que l'amour puisse parvenir jusqu'à l'au-delà, que soit possible un mutuel donner et recevoir, dans lequel les uns et les autres demeurent unis par des liens d'affection au delà des limites de la mort – cela a été une conviction fondamentale de la chrétienté à travers tous les siècles et reste aussi aujourd'hui une expérience réconfortante. Qui n'éprouverait le besoin de faire parvenir à ses proches déjà partis pour l'au-delà un signe de bonté, de gratitude ou encore de demande de pardon? À présent on pourrait enfin se demander: si le « purgatoire » consiste simplement à être purifié par le feu dans la rencontre avec le Seigneur, Juge et Sauveur, comment alors une tierce personne peut-elle intervenir, même si elle est particulièrement proche de l'autre? Quand nous posons une telle question, nous devrions nous rendre compte qu'aucun homme n'est une monade fermée sur elle-même. Nos existences sont en profonde communion entre elles, elles sont reliées l'une à l'autre au moyen de multiples interactions. Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n'est sauvé seul. Continuellement la vie des autres entre dans ma vie: en ce que je pense, je dis, je fais, je réalise. Et vice-versa, ma vie entre dans celle des autres: dans le mal comme dans le bien. Ainsi mon intercession pour quelqu'un n'est pas du tout quelque chose qui lui est étranger, extérieur, pas même après la mort. Dans l'inter-relation de l'être, le remerciement que je lui adresse, ma prière pour lui peuvent signifier une petite étape de sa purification. Et avec cela il n'y a pas besoin de convertir le temps terrestre en temps de Dieu: dans la communion des âmes le simple temps terrestre est dépassé. Il n'est jamais trop tard pour toucher le cœur de l'autre et ce n'est jamais inutile. Ainsi s'éclaire ultérieurement un élément important du concept chrétien d'espérance. Notre espérance est toujours essentiellement aussi espérance pour les autres; c'est seulement ainsi qu'elle est vraiment espérance pour moi.40 En tant que chrétiens nous ne devrions jamais nous demander seulement: comment puis-je me sauver moi-même? Nous devrions aussi nous demander: que puis-je faire pour que les autres soient sauvés et que surgisse aussi pour les autres l'étoile de l'espérance? Alors j'aurai fait le maximum pour mon salut personnel.




lundi 30 septembre 2013

"Je crois en l'Esprit Saint."

Reykjavík (Islande)

Retrouvez l'homélie de ce Dimanche sur le blog pastoral:


Tous les premiers Mardi du mois
Mardi 1er octobre
Messe avec et pour les malades
15h00 à l'oratoire

jeudi 26 septembre 2013

Messe de rentrée des Hospitaliers

"Je crois en Jésus Christ, qui a été crucifié."

La Vierge couronnée (Lourdes)

Aujourd'hui, messe de rentrée des Hospitaliers, en la fête des saints Côme et Damien, sur la tombe desquels fleurissaient les miracles, au point que la tradition en a fait deux médecins qui soignaient gratuitement. Ils sont en tout cas les patrons des personnels de santé, de ceux qui soignent et servent les malades. La coïncidence liturgique a voulu aussi que nous entendions cet évangile où s'affiche le cynisme cruel d'Hérode: Jean Baptiste, je l'ai fait décapité, qui est donc ce Jésus dont j'entends dire tant de choses? Et il voulait le voir. Mais non pas parce qu'il était dans une démarche de foi: au cours de la Passion du Christ, il le verra effectivement, en pure perte.




L'après-midi, exposition du Saint Sacrement et adoration. Méditation des mystères douloureux du chapelet pour les malades et pour leurs familles. A retrouver sur le blog de la Confrérie du saint Rosaire

lundi 23 septembre 2013

"Je crois en Jésus Christ, qui a été conçu du Saint Esprit."


Retrouvez l'homélie de ce Dimanche sur le blog pastoral

راجع على البلغ الراعوي عظة يوم الاحد

Pour mémoire:
Le Mardi à 15h00: Chapelet et bénédiction des malades (oratoire)
Le Jeudi à  15h00: Adoration eucharistique, chapelet et bénédiction du Saint Sacrement (oratoire)

Le Jeudi à 11h30 Messe à la chapelle

AGENDA
Mardi 1er octobre Messe pour les malades à 15h00  (oratoire)

VENDREDI 18 OCTOBRE
Messe de la Saint Luc à 10h30
(Chapelle)


dimanche 15 septembre 2013

"Je crois à la Sainte Eglise catholique."


Retrouvez sur le blog pastoral, l'homélie de la messe de ce Dimanche. En racontant la Miséricorde du Père, Jésus contemple la source de sa propre mission, en même temps qu'il retrouve chacun de ceux qu'il vient sauver.

راجع على البلغ الراعوي عظة يوم الاحد في الرحمة الالهية 

samedi 7 septembre 2013

Les aumôniers catholiques de la région Sud et Sud-Est sont convoqués aux Journées de Rentrée au Domaine saint Joseph à Ste Foy lès Lyon du mardi 10 au vendredi 13 septembre. Il n'y aura pas d'animation pastorale cette semaine à l'HIA Desgenettes. En cas d'urgence, le numéro unique de l'Aumônerie catholique est le 0472366122.

Jour de jeûne et de prière pour la paix en Syrie, au Moyen Orient et dans le monde

Retrouvez sur le blog pastoral l'homélie de la messe de cette journée à laquelle notre Saint Père François a convoqué tous les catholiques du monde, invitant également les autres hommes selon les modalités qui leur conviendront. Dieu qui déteste la guerre saura nous inspirer les chemins du dialogue et de la négociations, si nous ouvrons nos coeurs.

jeudi 5 septembre 2013

Nouvel Agenda de l'Aumônerie Catholique

Retrouvez sur la page de l'Animation spirituelle, le nouvel agenda de l'Aumônerie Catholique


Mardi 15h00 à l'oratoire
Chapelet avec et pour les malades et leurs familles. Bénédiction des malades

Jeudi 11h30 à la chapelle
Messe pour les personnels et les Hospitaliers visiteurs de malades

Jeudi 15h00 à l'oratoire
Exposition du Saint Sacrement et adoration eucharistique. Méditation des Mystères du Rosaire

mardi 30 juillet 2013

Formation chrétienne au fil des vacances

Pour profiter de la formation chrétienne dispensée aux chefs et cheftaines du Camp Ecole Pédagogique du Louvetisme suisse, on peut retrouver

en ligne sur la Doctrine Sociale de l'Eglise:



en ligne sur la Confrérie du saint Rosaire:




mercredi 3 juillet 2013

Contre nous de la tyrannie... Nicolas encore en prison

"Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu."

Ce jour, Messe de funérailles à la chapelle. Un enterrement tout simple, est l'occasion de la révélation la plus inouïe qui soit: moi Je Suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi ne mourra pas. Jésus dit-il la vérité, ou bien est-ce une folie? Chacun de nous creusera au fond de son coeur la réponse à cette question. Et encore ne sommes-nous pas seuls devant un grand trou: saint Jean nous dit que si nous aimons nos frères, nous sommes passés de la mort à la vie.

Photos internet

dimanche 30 juin 2013

Pause estivale

Pendant le mois de Juillet

  • Messe le Jeudi 11h30 à la chapelle
  • Adoration du Saint Sacrement et Chapelet 14h30 à l'oratoire

Le mois d'Août: permissions des aumôniers (0472366122)


Photo internet

Ce soir, entrée en retraite avec S. Claude La Colombière, jusqu'à Samedi matin s'il plaît à Dieu. Ensuite pause estivale.

Les sessions d'été 2013
diffusées en direct sur Radio Espérance


  • Lourdes du 8 au 12 juillet avec la Communauté des Béatitudes
  • A Paray-le-Monial du 13 au 17 juillet les 25/35 ans avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 20 au 25 juillet les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel
  • JMJ à Rio du 23 au 28 juillet le plus grand rassemblement de jeunes autour du pape François
  • A Paray-le-Monial le 24 juillet les Malades avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 28 au 29 juillet les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Lisieux du 29 juillet au 2 août avec la Communauté des Béatitudes
  • A Paray-le-Monial du 4 au 8 août les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 10 au 15 août les Jeunes avec la Communauté de l'Emmanuel
  • A Paray-le-Monial du 15 au 20 août les Familles avec la Communauté de l'Emmanuel



  • A la Sainte Baume du 28 au 31 août l'Université d'été "Changer la société" avec les Dominicains de la Sainte-Baume et l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

mardi 25 juin 2013

Libérons Nicolas

"Je crois à la communion des saints."

Aujourd'hui, messe de funérailles à la Chapelle. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau, et moi je vous soulagerai. Devenez mes disciples et vous trouverez le repos pour vos âmes.
Il y a dans la mort un sens de grandeur paradoxal, puisque c'est le moment où, comme l'on dit, très loin de foi, on s'éteint. C'est qu'en cet instant on découvre que l'homme a pu entrer peu à peu dans le repos de Dieu.

Veilleurs pour Nicolas
(photos internet)

العظة الجنائزية حول الراحة الابدية التي يدخلها الانسان في شركة الله كما يرجوه الايمان المسيحي

lundi 24 juin 2013

Inondations catastrophiques à Lourdes

A l'issue de la messe Vendredi, les pèlerins retour du PMI ont volontiers participé à une quête dont le montant a été envoyé aux sanctuaires de Lourdes: pour les aider et les encourager. Un grand merci.




dimanche 23 juin 2013

Libérons Nicolas

"Je crois en Jésus Christ, qui est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant."

Bravo les gens Pas de ça en France

Retrouvez l'homélie de la Messe de ce Dimanche sur le blog pastoral: le Fils de l'Homme doit beaucoup souffrir, être mis à mort, mais le troisième jour, il ressuscitera. Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie pour moi la sauvera.

Mise à jour hebdomadaire


عظة قداس يوم الاحد في البلغ الراعوي
مادة جديدة اعلاه في المجمع والتعليم الديني والاجتماعي للكنيسة

samedi 22 juin 2013

Libérez Nicolas

"Je crois en Jésus Christ, qui est né de la Vierge Marie."

Aujourd'hui, Messe de funérailles à la Chapelle. De Job: mon Seigneur se dressera sur la poussière de nos vies, et de mes yeux de chair, je verrai Dieu. Je connais mes brebis et mes brebis me connaissent, dit Jésus. Nous perdons pied non plus devant l'abîme de notre mort, mais dans la profondeur de l'amour de Dieu pour nous, avant même la fondation du monde.

Bravo les gens Pas de ça en France
(photos internet)

غظة القداس الجنائزي ان يسوع يعرفنا ويحبنا من قبل انشاء العالم

vendredi 21 juin 2013

Messe d'action de grâces retour de Lourdes

“Pour vivre dans  la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché?
- Oui, je le rejette.”

Aujourd'hui, Messe d'action de grâces pour notre participation au Pèlerinage Militaire International à Lourdes. Nous prions particulièrement pour l'Evêque de Lourdes et les chapelains des Sanctuaires, qui sont désolés de voir la maison de notre Maman dévastée. Mais les convergences de ce jour nous indiquent un message simple et clair: il faut tourner nos regards vers le Ciel. Même à Lourdes il ne faut pas s'attacher, car si la Vierge Marie nous attire là, c'est pour mieux nous aider à parcourir le chemin de la Foi. C'est aussi la Fête de saint Louis de Gonzague, mort à 21 ans de la peste qu'il avait contractée au service des malades: il écrit une dernière lettre à sa mère, toute de délicatesse et d'esprit surnaturel. "N'allez pas offenser Dieu en vous attristant, alors qu'il me fait une grâce si grande d'aller vers les récompenses après un travail si court. La séparation ne sera que de courte durée, car nous nous retrouverons bientôt pour l'éternité bienheureuse." Et Jésus lui-même dans l'Evangile affirme: ici-bas les trésors rouillent ou sont volés, constituez-vous un trésor dans le ciel, car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.


Pas de ça chez nous Bravo les français
(photos internet)

في عظة قداس اليوم نشكر الله على مشاركتنا في طواف لورد ونتجه نحو السماء

dimanche 16 juin 2013

Réunion de secteur

Les aumôniers participent à la rencontre de secteurs des Aumôniers militaires, à Saint Pierre de Chartreuse.
Le Monastère de la Grande Chartreuse


Lundi 17 juin après-midi:
  • Messe à la Correrie et visite du Musée de la Grande Chartreuse
  • Marche jusqu'au Monastère
  • Dîner convivial

Mardi 18 juin matin:
  • Messe à l'église saint Bruno
  • Visite des Caves de Chartreuse à Voiron
  • Repas. Finex

Année de la Foi

"Je crois en Jésus Christ, qui est mort et a été enseveli."

Photo internet

C'est aujourd'hui le jour de l'Evangelium Vitae, l'Evangile de la Vie, pour l'Année de la Foi. Retrouvez l'homélie de ce Dimanche sur le blog pastoral

Mise à jour hebdomadaire




راجع عظة يوم الاحد في البلغ الراعوي بمناسبة احتفال انجيل الحياة في انعقاد سنة الايمان
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dimanche 9 juin 2013

Année de la Foi

"Je crois en Jésus Christ, qui est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant."

Dangereux nervis d'extrême droite
(Photo internet)

La résurrection du Christ est le coeur de notre foi, en même temps que l'essentiel de ce que nous avons à apporter dans le monde où s'étend l'ombre lugubre de la culture de mort. Retrouvez l'homélie de ce dixième Dimanche du Temps Ordinaire sur le blog pastoral

Mise à jour hebdomadaire

عظة يوم الاحد عن قيامة المسيح في حياتنا راجع البلغ الراعوي
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بالفرنسية فقط

mardi 4 juin 2013

"Je crois en Jésus Christ, le Fils unique de Dieu."

Messe de funérailles à la chapelle. Le récit de la mort du Christ en croix, dans l'Evangile selon saint Marc est particulièrement austère: pas de bon larron, pas de Vierge Marie debout au pied de la croix, pas de parole consolante "voici ta Mère", mais seulement le cri de Jésus "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné". Mais même l'annonce de la Résurrection semble ne proposer que le rocher froid du tombeau ouvert et vide. Nous touchons alors peut-être le socle le plus dépouillé de nos existences et de nos familles: création de Dieu, institution garantie par ses Commandements, enrichie de la charité du Christ, qui est mort pour nous... quand nous étions encore malheureux, pécheurs et laids. Ainsi donc, nous sommes réunis pour rendre les devoirs des funérailles chrétiennes.

Printemps français
(Photos internet)

dimanche 2 juin 2013

Solennité du Corps et du Sang du Seigneur

"Je crois à la rémission des péchés."

Mai 2013
(Photo internet)

La solennité du Corps et du Sang du Seigneur proclame la foi de l'Eglise dans le mystère de l'Eucharistie et la transsubstantiation, et proclame Jésus Christ Chef de l'humanité nouvelle. Retrouvez l'homélie sur le blog pastoral: l'Eglise est la seule institution mondiale qui signifie et réalise l'union intime avec Dieu et l'unité de tout le genre humain.

Mise à jour hebdomadaire





عظة يوم الاحد في احتفال جسد الرب راجع البلغ الراعوي
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mercredi 22 mai 2013

55ème Pèlerinage Militaire International à Lourdes



En route pour le 55ème PMI





Suivez toute l'actualité du 55° PMI à Lourdes
sur la page dédiée du site du Diocèse aux Armées Françaises

affiche-PMI-55

dimanche 19 mai 2013

Solennité de la Pentecôte

"Je crois à la vie éternelle. Amen."

Mai 2013 (Photo internet)

Retrouvez l'homélie de la Solennité sur le blog pastoral: la Pentecôte est une entrée en guerre et non une fête arc-en-ciel bisounours.

Mise à jour hebdomadaire


عظة يوم احد العنصرة في البلغ الراعوي
مادة جديدة اعلاه في المجمع وفي التعليم الديني والاجتماعي للكنيسة ياللغة الفرنسية فقط